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INVITÉ RTL - SNCF : "Quand le conducteur s’est jeté, le train avait déjà commencé à freiner", indique le président de la FNAUT
François Delétraz, président de la FNAUT, est revenu sur le suicide d’un conducteur de train et le dispositif de sécurité qui a permis aux usagers de ne pas être victimes d’un accident.
TGV de la SNCF entre Nantes et Paris.
Crédit : JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
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Dans la soirée du mardi 24 décembre, un conducteur de train s’est suicidé en se jetant probablement de sa cabine. François Delétraz, président de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (FNAUT), est revenu sur ce drame rarissime au micro de RTL ce jeudi 26 décembre. "C’est compliqué, c’est très lourd de signification, ça montre à quel point le métier de conducteur de train est un métier solitaire, ils sont seuls dans leur cabine avec une responsabilité très, très lourde, pour peu qu’ils ont des idées noires, ce n’est pas forcément facile à gérer", souligne-t-il.
Malgré sa chute alors que le train était en marche, aucun usager n’a été blessé et c’est grâce au système de sécurité. "Avec la Vacma, veille automatique avec contrôle de maintien d’appui, le conducteur doit sans cesse appuyer sur quelque chose, le volant, un bouton… Au bout de trente secondes, il doit lâcher son appui et le reprendre, sinon une sonnerie absolument stridente se met en route", informe-t-il.
Sans appui, "le train se met à freiner tout de suite après" donc "quand le conducteur s’est jeté, le train avait déjà commencé à freiner", indique François Delétraz. Selon ce dernier, "le système a parfaitement marché, le système de sécurité français est hors pair donc il n’y a rien à changer" de ce point de vue. Il appelle tout de même à se questionner "sur la solitude du conducteur", tout en admettant que la mise en place serait particulièrement complexe, notamment à cause du coût.
