INVITÉ RTL - "J'entendais la structure de l'avion craquer" : Jean-Baptiste Djebbari raconte un épisode de turbulences sévères

Un vol parti de Londres en direction de Singapour a viré au drame le mardi 21 mai. En raison de fortes turbulences, une personne est morte à bord de l'avion et plusieurs autres ont été blessées. L'avion a chuté de 1.800 mètres en à peine cinq minutes au-dessus de la mer d'Andaman. L'ancien ministre des Transports, mais aussi pilote, Jean-Baptiste Djebbari, partage sur RTL une expérience similaire qu'il a vécue aux commandes d'un avion.

"C'est courant, on peut essayer de les éviter avec des radars météo, on arrive assez bien à voir les zones dans lesquelles il y a le plus de turbulences, mais quand ça arrive ça peut être impressionnant", confie Jean-Baptiste Djebbari, invité sur RTL. "Je me souviens d'un vol entre Bordeaux et Zurich où j'entendais la structure de l'avion travailler, donc craquer. Alors, on sait que c'est fait pour, un avion, c'est assez élastique, c'est assez souple, mais c'est des moments qui ne sont pas très agréables pour un pilote et a fortiori pour ceux qui subissent le vol derrière", raconte l'ancien ministre.

Dans ce genre de situations, "on regarde son radar météo, on voit que tout est rouge, voire violet. On se demande où on va passer précisément. Et puis après, on sait que c'est un moment un peu difficile à passer. On y arrive en général finalement assez bien. Mais c'est vrai que pour un pilote, ces turbulences sévères, comme on les appelle, c'est un moment délicat, compliqué", conclut Jean-Baptiste Djebbari.

À lire aussi

aéroport

Barcelone : des parents abandonnent leur fils de 10 ans à l’aéroport pour prendre l’avion