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INVITÉ RTL - 50 ans de la catastrophe minière de Liévin : elle "n'a jamais été oubliée" dans la région, dit le fils d'un rescapé
"Mon père et tous les mineurs en général ne parlaient pas du risque qu'ils encouraient à chaque minute", explique André Verez, au micro de RTL, ce vendredi 27 décembre.
Des familles de mineurs devant la mine de Liévin, le 27 décembre 1974.
Crédit : Georges BENDRIHEM, Gabriel DUVAL / AFP
Le Pas-de-Calais va honorer, ce vendredi 27 décembre, la mémoire des 42 mineurs, morts il y a un demi-siècle lors de la terrible catastrophe de Liévin. Invité sur RTL, André Verez, président de l'association des victimes, revient sur ce drame. Son père faisait partie des rescapés. Il y a cinquante ans jour pour jour, après la trêve de Noël, des dizaines de mineurs se rendaient dans la fosse 3-3 bis.
"Le 27 décembre, vers 5h30 du matin, il descendait comme chaque jour au fond, à plus de 700 mètres de profondeur", se souvient André Verez en parlant de son père. Ce drame de Liévin est la pire catastrophe minière de l'après-guerre. "Vers 6h19 à peu près, il y a eu ce coup de grisou suivi d'un coup de poussier", poursuit ce fils de rescapé au micro de RTL.
Un demi-siècle plus tard, cette explosion mortelle est encore dans toutes les têtes. "Pour la région, pour Liévin et toutes les communes environnantes, cette catastrophe n'a jamais été oubliée", assure celui qui préside l'Association du 27 décembre 1974.
Ce métier était l'un des plus dangereux à l'époque. "Mon père et tous les mineurs en général ne parlaient pas du risque qu'ils encouraient à chaque minute, à chaque instant. Ils le savaient mais ça faisait partie de leur travail", confie André Verez. Selon ce dernier, le passé minier reste "une valeur très importante dans la région".
