Le ministère de l'Intérieur décompte déjà 793 signalements au numéro vert anti-jihad, mis en place en avril dernier. Le dernier bilan, qui date du 15 décembre, fait état de 462 hommes et 331 femmes signalées (dont 198 mineurs et 595 majeurs).
À chaque appel, les policiers de la cellule mise en place au ministère dressent un portrait complet de la personne signalée, ainsi que des ses relations et de ses activités. Le niveau de radicalisation est ensuite évalué, mais aussi la possibilité d'un départ vers le jihad, ou au pire, de la préparation d'un acte terroriste.
Dans les cas les plus graves, une surveillance permanente est mise en place par l'anti-terrorisme. Une alternative qui reste néanmoins rare : le plus souvent, la prise en charge est assurée par des équipes spécialisées, mises en place dans plus de 30 préfectures.
Ces équipes, composées de policiers, de psychologues et psychiatres, mais aussi de professeurs et de magistrats, viennent au secours des personnes signalées, et font tout leur possible pour contrer l'embrigadement et les dé-radicaliser.
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