Yassin Salhi, suspect dans l'attentat survenu ce vendredi en Isère, a été pris en compte par la DGSI l'année dernière après la rédaction de deux notes d'information des services d'informations générales du département du Doubs en 2013 et en 2014. Dans ces documents, les policiers soulignaient l'action de Yassin Sahli et de deux de ses amis classés comme "musulmans durs" qui souhaitaient créer un institut musulman à Besançon.
La deuxième note, datée de mai 2014, faisait référence aux signes de radicalisation de Salhi après des signalements de son voisinage à Besançon. Les policiers soulignaient ses "absences régulières et pour des périodes longues estimées à 2 ou 3 mois sans qu'il soit possible de dire où il se rend". Salhi organisait, lorsqu'il était à Besançon, des réunions à son domicile dans le quartier sensible de la Planoise avec d'autres hommes parfois vêtus de treillis militaires et dont les conversations parfois menées sur le palier de l'appartement faisait référence au jihad et au Mali.
La note faisait aussi état d'un "brutal" changement de Yassin Salhi qui avait perdu beaucoup de poids et s'était rasé la barbe. Cette note inquiétante a entraîné la prise en compte de Salhi par la DGSI. Mais un an après cette alerte, Salhi ne faisait pas l'objet d'une vraie surveillance renforcée.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.