"Je voudrais ce matin avoir une pensée pour Thomas Thévenoud qui souffre de phobie administrative, majoré de 10%, et qui sans doute a retardé d'envoyer sa déclaration d'impôts", lance d'entrée Pascal Praud.
"Hier j'ai donc posté ma déclaration. Quand je suis seul et que je peux rêver, je rêve que je suis dans ses bras. Mon trésor que je lui dis, mon cher trésor", poursuit le journaliste, adaptant à sa façon les paroles de la chanson Ma déclaration de France Gall.
"Sérieusement, il fut payer ses impôts avec le sourire. Même si l'Administration préfère un chèque", lance-t-il.
Parfois je me demande même si j'ai les moyens de mes impôts
Pascal Praud
"Vous renouvelez votre contrat de confiance avec la société, vous payer les professeurs de latin et de grec. Dans les lycées, le percepteur revient. Il faut être fier d'acquitter cet impôt sur le revenu créé il y a tout juste 100 ans", lâche Pascal Praud, qui précise qu'il serait "tout aussi fier de payer deux fois moins". Et de se demander parfois s'il a les moyens de ses impôts.
"Convenons que nous sommes des privilégiés. Il y a pire que de payer l'impôt : ce serait de ne pas le payer", conclut-il.
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