Il y a cinq ans, Mohammed Bouazizi déclenchait l'étincelle du Printemps arabe
REPLAY - L'Humanité rappelle aussi ce vendredi matin qu'il y a tout juste 5 ans mourait un homme qui ne savait qu'il allait changer son pays. Mohammed Bouazizi.

C'est la tradition. Quand arrive la fin de l'année, on fait des listes. Des listes des grands moments de l'année, des best-of, des rétrospectives, des bilans. Cette année écrit Marie-Pierre Lannelongue dans M le magazine du Monde, le coeur n'y était pas. La menace terroriste, le chômage endémique, la crise migratoire , les replis identitaires. Alors nous avons listé... les raisons d'espérer.
Le magazine en a trouvé une, une seule. La seule raison d'espérer c'est les gens. Cela donne 55 pages consacrés aux héros de l'année. Des figures solaires qui ont émergé des drames : Lassana Bathily à l'Hyper Cacher, les passagers téméraires du Thalys, les milliers de bénévoles qui portent secours aux réfugiés de Calais à Lesbos, et bien sûr, tous les anonymes du 13 novembre.
Le dossier est passionnant, plein de lumières, mais aussi riche en questions, notamment la sempiternelle : "Et moi, en aurais je été capable ?". On s'imagine tentant de désarmer un terroriste ou cachant des otages, on s'espère doté de la vaillance qui nous hisserait à la hauteur de l'événement . "Les crises violentes révèlent cette manière d'être", explique un philosophe, une force d'âme ou de noblesse intérieure. Là où le mal abonde, la bonté se lève, dit la théologienne Marguerite Léna dans La Croix. Le journal met en une un verbe, "espérer" et donne la parole a 10 personnalités qui confient leurs raisons de cultiver l'espérance en 2016.
Printemps arabe, déjà 5 ans
Lui n'est pas un héros, mais un ancien dieu du stade. Stéphane Delpuech , ex-pilier de Clermont et de Colomiers raconte sa vie devenue un calvaire depuis 12 ans. Douze ans de violents maux de tête, de troubles de la concentration, et du comportement. Et voilà seulement que les médecins ont mis un nom sur cette souffrance : l'encéphalopathie post-traumatique. Une maladie dégénérative consécutive aux nombreux chocs à la tête subis pendant sa carrière de rugbyman. Il raconte son épuisement a la fin de chaque journée, les volets qu'il faut fermer car la lumière l'agresse, les pédales de la voiture qu'il confond régulièrement et puis son agressivité inexpliquée.
Mais violent jusqu'à quel
point ? Jusqu'au meurtre. "Il faut qu'on sache" dit-il. "À ma mort je veux qu'on
étudie mon cerveau pour faire la lumière". L'Humanité rappelle
aussi ce vendredi matin qu'il y a tout juste 5 ans mourait un homme qui ne savait qu'il
allait changer son pays. Mohammed Bouazizi, jeune marchand ambulant de Sidi Bouzid s'immolait par le feu déclenchant un soulèvement fatal a la
dictature, l'étincelle du Printemps arabe.
Les enfants font la leçon aux parents
Printemps le mot est aussi en une du Parisien ce matin.. Mais pour un tout autre sujet, le printemps à Noël ! "Les records de douceur que la France est en train de battre sont-ils une bonne ou une mauvaise nouvelle ?" s'interroge le journal. Mauvaise nouvelle répondent en tout cas les pépiniéristes car les plantes perdent la tête, les saules bourgeonnent, les cognassiers du Japon se parent de rouges.
Enfin peut être avez
vous la chance de partir en vacances ce vendredi soir, lisez aussi avant de prendre la
voiture cette étude IPSOS révélée par le Parisien sur les enfants impitoyables avec leurs parents quand ils conduisent mal. 65% des
gamins estiment que leurs parents roulent trop vite, 59% remarquent les
oublis de clignotant, 54% voient que leurs parents répondent au téléphone
en conduisant. En 2015 les enfants font la leçon aux parents, titre
l'article. C'était vraiment une année où on a marché sur la tête ...
- Nobel de médecine : Youyou Tu a dompté le paludisme
- Le Nobel de médecine attribué à 3 scientifiques pour leurs recherches contre les infections parasitaires et le paludisme
- Angela Merkel, futur prix Nobel de la Paix ?
- Air France : le DRH de la compagnie se dit "extrêmement choqué et déçu"
- L'auteur suédois de romans policiers Henning Mankell est décédé à 67 ans