"Marianne, Denise, Irina". Ces femmes ne se connaissaient pas et pourtant elles ont un point commun : toutes sont mortes sous les coups de leur mari ou de leur ex-conjoint. Pendant de longues minutes dimanche 1er septembre, au soir, à Paris le collectif Nous-Toutes a égrainé les prénoms de chacune de ces victimes. Elles sont 100 depuis le mois de janvier.
L'objectif de cette manifestation était d'interpeller les pouvoirs publics à la veille de l'ouverture du Grenelle des violences conjugales. "Ces cent femmes, pour la plupart d'entre elles, on aurait pu éviter leur mort si on avait des services publics qui fonctionnaient, si on avait eu des plaintes qui avaient été traitées correctement", s'indigne Caroline De Haas au micro de RTL.
Marlène Schiappa a d'ores-et-déjà annoncé 1 million d'euros supplémentaires pour financer les associations qui luttent contre les violences faites aux femmes. Pas assez selon la co-fondatrice du collectif : "C'est une plaisanterie ! On a besoin - et c'est chiffré dans le rapport du Haut Conseil à l'égalité - on a besoin de 500 millions".
Caroline De Haas en appelle désormais à Emmanuel Macron. "Il a le droit de changer d'avis, il a le droit de décider que les violences contre les femmes sont une priorité politique, il a le droit de convoquer un conseil des ministres spécial, de dire on débloque des moyens. La balle est dans son camp", conclut-elle.
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