"C'est une décision un peu absurde. On était dans le ridicule, je vais la faire changer". Ségolène Royal a tranché : l'interdiction des feux de cheminée en Île-de-France ne doit pas s'appliquer. Selon la ministre de l'Écologie, l'arrêté qui prévoit la prohibition à partir du 1er janvier 2015 risque de "décrédibiliser la filière de chauffage au bois, la biomasse".
Le feu d'agrément - par opposition au moyen principal de chauffage - est, pour le moment, autorisé mais l'arrêté interpréfectoral valable pour l'ensemble de la région parisienne stipule qu'il sera interdit de faire du feu de bois, quel que soit l'équipement du logement. Seuls certains artisans (les boulangers, par exemple), sous condition de disposer d'appareils conformes, auront encore l'autorisation de faire un feu de bois.
Les cheminées traditionnelles de 435 communes sont également censées ne plus accueillir de feux. Au contraire des chaudières à bois, poêles et foyers fermés, tels que les inserts. Selon la Direction régionale et interdépartementales de l'environnement et de l'énergie d'Île-de-France, les émissions de particules fines des chauffages au bois représentent 23% du total dans la région. Pis, une demi-journée au coin de feu serait aussi polluante qu'une voiture diesel qui roulerait pendant 3.500 km.
"J'ai été moi-même très surprise, surtout des chiffres qui ont été utilisés. On nous a fait croire que les feux de cheminée polluaient plus que les voitures diesel", conteste la ministre.
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