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"Femme à chat" : pourquoi est-il temps de démystifier ce cliché ?
Être une femme et avoir un ou plusieurs chats a longtemps véhiculé une image plutôt négative. Il est temps de se défaire de ce cliché, d'autant que les croyances liées à ces profils de propriétaires sont souvent infondées.
Un chat.
Crédit : Pixabay
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Dans la culture populaire, on s’est rarement contenté du terme "femme à chat". Il est courant d'entendre ''la vieille folle avec ses chats" ou "la vieille fille avec ses chats".
C’était une sorte de descendante des sorcières, une femme qui n’a pas de mari, n’a pas d’enfant, est de mauvaise humeur, s’entoure d’un ou de plusieurs chats pour combler sa frustration et sa solitude et finit par préférer la compagnie des chats aux humains.
Et le chat étant lui-même perçu comme un animal sournois et arrogant venait parfaire ce tableau. Il y a quelques mois, c’est l’entourage de Donald Trump, avant son élection, qui avait de nouveau stigmatisé les femmes qui ont des chats en visant Kamala Harris et un de ses plus fidèles soutiens, Taylor Swift.
La science à la rescousse pour casser les clichés
Mais y a-t-il un peu de vrai dans les personnalités des femmes qui ont des chats par rapport à la croyance populaire ? Pour le côté "crazy", la "folle avec ses chats", c’est faux. Des scientifiques du britannique ont même pu prouver que les propriétaires de chats étaient généralement en meilleure santé mentale que ceux qui n’avaient pas d’animaux.
Et ce n’est pas parce qu’on a un chat ou plusieurs chats qu’on souffre du syndrome de Noé, qui est une réelle maladie mentale, rare, et qui consiste à accumuler des animaux en nombre !
La femme à chat est souvent perçue comme une célibataire endurcie et là, il peut y avoir un peu de vrai. Les propriétaires de chats vivant seuls sont 30% plus nombreux que les propriétaires de chiens vivant seuls. Vivre seul est-il forcément synonyme être solitaire et souffrir de solitude ? Pas forcément, on pourrait dire que les femmes à chats sont peut-être plus indépendantes.
Les femmes à chats, plus anxieuses mais aussi plus ouvertes et plus curieuses
Une équipe de chercheurs de l’université du Texas a mis en évidence d'autres différences de tempéraments entre les propriétaires de chats et de chiens.
Les propriétaires de chats seraient plus anxieux et enclins à se faire du souci que les propriétaires de chiens, mais ils seraient aussi plus ouverts, plus créatifs et plus curieux. Donc rien à voir encore avec l’image de la vieille fille avec ses chats.
Autres études, autres résultats : les propriétaires de chats seraient plus susceptibles d’avoir des diplômes élevés que les propriétaires de chiens et seraient plus intéressés par les activités culturelles : lire, aller voir des expositions, écouter de la musique classique...
Donc aujourd’hui, en 2025, arrêtons de coller des clichés avec de vieilles expressions populaires sur les personnes qui ont des animaux, et dont les femmes sont d’ailleurs souvent les premières visées. Stop aux clichés de la mémère à chien ou de la vieille folle à chats, et vive les dogmom et les catladies !
