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Famille : rejetée par son fils, Annick a décidé "d'aller de l'avant"

Annick n'a plus de nouvelles de son fils depuis 2017 lorsque son époux est décédé.

Une personne faisant de la marche (image d'illustration)
Une personne faisant de la marche (image d'illustration)
Crédit : Emma Simpson / Unsplash
INÉDIT - Famille : rejetée par son fils, Annick a décidé "d'aller de l'avant"
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Caroline Dublanche & Capucine Trollion

Annick nous avait appelés le 8 février 2022. Elle a trois enfants : un fils et une fille qui vivent à l'étranger et un fils avec qui elle avait une relation très fusionnelle jusqu'au décès de son mari, en juin 2017. Il a alors radicalement changé de comportement vis-à-vis sa mère.

Encouragé par sa compagne, il a réclamé sa part de l'héritage et a coupé les ponts avec sa mère ainsi qu'avec son frère et sa sœur. Cette situation faisait beaucoup souffrir Annick, d'autant qu'elle est également privée de ses deux petits-enfants. Depuis l'éloignement de son fils, elle ne cesse de réfléchir pour comprendre comment ils en sont arrivés à cette situation. Après cet échange en février, est-ce que d'autres pistes de réflexion lui sont venues à l'esprit ?

"Non, Caroline parce que je crois que lors de notre échange, vous l'avez tellement bien cerné. Quand vous m'avez dit la phrase : 'Il ne pouvait pas aimer deux femmes à la fois', je crois que c'était son problème, enfin, c'est son problème", reconnaît Annick. "Je pense que s'il avait continué à me donner de l'affection, il aurait eu l'impression de trahir sa femme", explique-t-elle.

Son fils avait des rapports difficiles avec son père

"Mais après réflexion, j'en arrive à me dire que votre fils a certainement été profondément affecté par la disparition de son père", raconte Caroline Dublanche. "Parfois, l'enfant-adulte réclame son héritage avec d'autant plus de véhémence qu'il a le sentiment, à tort ou à raison, que quelque chose lui a manqué dans la relation avec le parent disparu. Comme si l'argent venait en quelque sorte remplacer, compenser ce dont il pense avoir été privé", ajoute-t-elle. "C'est fort possible parce que mon mari il adorait ses enfants (...) Mais, comme je lui disais toujours : 'Tu es un éléphant dans un magasin de porcelaine'. Il n'avait aucune psychologie", admet Annick. 

À écouter aussi

Annick se souvient que son mari disait "carrément" à son fils "qu'il lui manquait une case" et qu'il ne fera jamais rien de sa vie. Et son mari avait cette même attitude avec ses deux autres enfants. "Avec 'aucun de ses trois enfants il a su faire et  donc moi je passais derrière pour aplanir les choses, pour arrondir les angles", reconnaît Annick.

J'ai envie d'aller de l'avant

Annick

Il n'y a pas eu de rapprochement avec son fils depuis son premier appel dans l'émission Parlons-Nous, mais Annick s'est "motivée" . "Donc je vais vendre la maison que j'ai achetée juste après le décès de mon mari. Je vais partir en appartement pour avoir moins de travail à l'extérieur (...) Je me donne des objectifs, je vais apprendre l'anglais", confie-t-elle aussi. "Depuis cinq ans que je me triture le cerveau jour et nuit, je ne peux pas tourner la page, c'est impossible, mais, j'ai envie d'aller de l'avant", renchérit Annick.

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>> Retrouvez le podcast de Caroline Dublanche "Que sont ils devenus ?" L’animatrice de l'émission quotidienne "Parlons-Nous" prend des nouvelles des personnes qui se sont confiées à elle... tout au long de l’année en toute intimité et complicité.

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