"Qui est battu par les flots mais ne sombre pas". La traduction du latin de la devise "Fluctuat nec mergitur", présente sur le blason de la ville de Paris, résonne différemment depuis les attaques qui ont coûté la vie à au moins 129 personnes et fait plus de 300 blessés dans la soirée du 13 novembre à Paris et Saint-Denis.
Utilisée pour la première fois au 14e siècle, la devise semble renaître en cette fin d'année 2015. Sur le blason, elle est apposée sous un dessin de navire symbolisant Paris, insubmersible malgré les épreuves. Elle est entonnée par Georges Brassens dans Les Copains d'abord pour souligner la robustesse de l'embarcation à laquelle il consacre une chanson. Aujourd'hui, "Fluctuat Nec Mergitur" s'impose comme le slogan de l'après-13 novembre.
Sur les réseaux sociaux, l'image du blason se décline sous différentes mines de crayons. La devise "Fluctuat nec mergitur" se propage dans les commentaires de soutien et de résistance. Vedettes et anonymes dessinent le navire, symbole d'une ville de Paris meurtrie mais forte. C'est le cas du dessinateur Joann Sfar, qui a publié sur son compte Instagram les dessins que lui ont inspiré les actes barbares de vendredi.
Le slogan est aussi martelé dans les rues et sur les monuments. Samedi, un groupe de street-artistes a peint, place de la République, un "Fluctuat nec mergitur" géant, blanc sur fond noir, face à la statue de la République, point névralgique des rassemblements de paix depuis les attentats du mois de janvier dernier.
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