Après deux délocalisations, Philippe Caverivière révèle dans son 2ème oeil où se rendra RTL pour sa prochaine délocalisation. Une ville chère au cœur de l'humoriste et qu'il n'hésite pas à taquiner régulièrement dans sa chronique.
Depuis Saint-Omer, le spécialiste météo de RTL Louis Bodin vous délivre les prévisions pour les sept prochains jours. Voici ce qui vous attend.
Il faut le rappeler. Le nord de la France est une région qui ne peut qu'être inondée. Pour comprendre cela, il faut se replonger dans l'histoire et voir que les inondations et autres crues ont rythmé la vie des habitants. Depuis le 20ᵉ siècle, nous avons tenté de dompter les eaux, mais ce n'est pas pour cela que le niveau des terres est remonté. On peut toujours faire quelque chose : pompage et évacuation de l'eau, atténuation des effets, prévention... Louis Bodin vous explique ce qu'il en est.
En bonus, François Lenglet en profite pour démonter quelques clichés sur la région des Hauts-de-France.
Partout en France, les catastrophes naturelles se multiplient. Comme le rappelle l'expert économie de RTL, cela coûte de plus en plus cher. Si l'on s'intéresse aux sept dernières années, de 2016 à 2022, le coût des sinistres est deux fois supérieur à la moyenne des trente années précédentes. 2023 va probablement faire monter le coût.
L'analyse François Lenglet dans la chronique Lenglet-Co.
"Nous prenons intégralement en charge la franchise 'catastrophe naturelle' de tout le monde", rappelle Xavier Bertrand depuis Saint-Omer dans la matinale spéciale de RTL. Cela représente 380 euros par personnes. "Pas grand monde avait mis de côté 380 euros pour payer sa franchise", estime-t-il.
"Pour les particuliers, si vous mettez 380 euros [de côté], vous ne l'avez pas sous le sapin, vous ne l'avez pas sur la table", explique-t-il. À date, plus de 3000 personnes ont déjà déposé un dossier auprès des collectivités locales. De premiers versements ont été réalisés.
"Personne ne demande un bonus. Les gens demandent à pouvoir repartir le plus rapidement possible et dans de bonnes conditions. Les gens ne demandent pas la Lune. Juste cela", s'emporte le président de la région Hauts-de-France.
"Il a fallu taper du poing sur la table avec les assureurs. C'est un métier que je connais bien, même si je ne l'exerce plus depuis 20 ans. Je sais comment ils fonctionnent. Toutes les expertises n'ont pas encore eu lieu", explique le président de la région Hauts-de-France au micro de RTL depuis Saint-Omer. Il indique que 98% des cas ont été expertisés : "Quand vous êtes dans les 2%, cela vous fait une belle jambe".
Le 7 novembre dernier, Olivier Merlot témoignait sur RTL. Cet agriculteur installé dans le Pas-de-Calais était submergé par les inondations et la crue menaçait la survie de son exploitation. Un mois et demi plus tard, l'agriculteur ne peut toujours pas quitter son exploitation. La crainte de revoir l'eau monter est trop forte. Après les trois inondations subies, Olivier a dû vider entièrement l'un de ses quatre bâtiments qui accueillaient quelques-unes de ses 350 vaches charolaises.
"On est au travail. On n'a pas le choix, on ne peut rien faire de plus : il faut pomper. Je ne peux pas quitter l'exploitation plus d'une heure", explique-t-il. Il appelle le président de la Région à l'aider financièrement le plus vite possible. Si les assurances l'ont déjà indemnisé, il dit n'avoir reçu aucun soutien financier à cette heure de la région.
Il est quand même rare qu'un département ne porte pas le nom d'une rivière ou d'un fleuve, et qu'il commence par une négation "Pas de Calais". Mais d'où donc vient cette appellation ? Grâce aux explications de Lorànt Deutsch, vous saurez tout dans moins de 2 minutes 30.
Le temps sera ensoleillé mardi sur le sud-est de la France mais gris et humide sur le reste du pays, selon Météo France qui rappelle que la Charente-Maritime demeure en vigilance orange crues.
La perturbation arrivée lundi par la Manche ne progresse que très lentement vers l'est et le sud, indique Météo France et de faibles précipitations éparses ou bruines circuleront au nord de la Loire le matin. Ces bruines peuvent être verglaçantes en début de matinée sur le nord de la Lorraine.
"On vit dans un phénomène de très grande peur. Dès que l'eau tombe, on se demande si les inondations ne vont pas revenir", confie le maire de Saint-Omer François Decoster sur RTL. Pour éviter que de telles inondations se reproduisent et ne paralysent la région, l'édile sillonne le nord de l'Europe pour s'inspirer des solutions développées par nos voisins. Il plaide pour "plus de coordination", des "financements plus importants", une rénovation du système de pompage.
"Nous sommes au début du delta de l'Aa. On a de l'eau qui arrive des collines de l'Artois et qui stagne. Nous avons eu de l'eau pendant plus de trois semaines dans certaines maisons, parfois jusqu'à un mètre. On avait besoin de mettre notre capacité d'évacuation au maximum. On a évacué, en trois semaines environ, 200 millions de mètres cubes par pompage", raconte le maire de Saint-Omer François Decoster au micro de RTL. 200 autres millions de mètres cubes d'eau se sont écoulés naturellement vers la mer.
"On dépasse le million et demi d'euros de dégâts", révèle Alexandre Gauthier, gérant du restaurant La Grenouillère à La Madelaine-sous-Montreuil (Pas-de-Calais). En novembre, son établissement a été touché par les crues historiques qui ont frappé le département. "Peut-être deux millions", redoute-t-il.
"Je ne me donne pas plus de six mois pour rouvrir le restaurant", explique Alexandre Gauthier. "On ne va pas rouvrir dans des conditions dégradées et à la va-vite", détaille-t-il.
Après les crues historiques de novembre, RTL est de retour dans le Pas-de-Calais. À l'occasion de cette matinale spéciale, Alexandre Gauthier, restaurateur à La Madelaine-sous-Montreuil s'est exprimé sur RTL. Il explique que son établissement a été massivement inondé : "c'est du jamais-vu". "On espère que c'est historique et que cela ne va pas se reproduire dans deux ans", confie-t-il
"Cela fait dix jours qu'on nettoie, qu'on débarrasse, qu'on redresse et qu'on constate ce qui ne marche plus", énumère-t-il. Il assure faire face à "un compte-à-rebours" pour être en mesure de reconstruire son établissement et assurer sa survie. Le nettoyage n'est toujours pas terminée ce mardi.
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