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Emploi : plus de 54.000 postes en CDI sont à pourvoir

D'après "Le Parisien", des milliers de postes sont à pourvoir dans différents secteurs comme le digital mais aussi, plus surprenant, l'industrie.

Un entretien chez Pôle Emploi (illustration).
Crédit : AFP
Amandine Bégot
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La machine à recréer des emplois est repartie, c'est ce qu'annonce ce matin Le Parisien qui joue les Pôle emploi. Le journal a interrogé 19 entreprises sur leur projet de recrutement pour cette année. Bilan : plus de 54.000 postes en CDI. Phénomène intéressant, tous les secteurs ou presque sont concernés. Il y a bien sûr les nouveaux métiers, ceux du digital, très recherchés mais aussi la grande distribution.

Carrefour prévoit d'embaucher 8.225 personnes. Le luxe, avec 4.500 postes à pourvoir chez LVMH, mais aussi l'industrie : Toyota par exemple recherche 300 personnes pour son usine de Valenciennes dans le Nord, 700 d'ici 2020. Une vraie révolution : depuis 2001, rappelle Le Parisien, l'industrie détruisait chaque année des milliers d'emplois.

Une tendance qu'on ne retrouve pas encore dans les chiffres du chômage. La baisse est encore bien lente dit le journal : lente oui, mais c'est de bonne augure pour la suite, note un économiste.

Un an d'Emmanuel Macron

Ces chiffres en tout cas tombent à pic pour Emmanuel Macron. Le chef de l'État, qui fêtera lundi 7 mai le premier anniversaire de son arrivée au pouvoir, est ce matin partout dans vos journaux, où on dresse le bilan. Dans la presse magazine : L'Express, Society, Le Parisien Week-end ou encore Paris-Match mais aussi à la une de vos quotidiens. 

"Un an au pas de charge", titre ainsi La Croix, qui a choisi de passer au crible 8 de ses engagements de campagne. Il reste encore beaucoup à faire mais la plupart des chantiers ont été lancés : réformes des institutions, éducations, fiscalité ou encore marché du travail... Le rythme est soutenu.

Le burn-out des collaborateurs du gouvernement

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Tellement soutenu, que les collaborateurs d'Emmanuel Macron seraient sur les genoux. Ce n'est pas moi qui le dit, mais un parlementaire dans les colonnes du Parisien Week-end. François Patriat, soutien de la première heure et patron du groupe La République en Marche ne regrette pas, lui, de ne pas avoir hérité d'un portefeuille ministériel : "Je n'aurais pas résisté, confie-t-il à ce tourbillon".

Et l'entourage d'Emmanuel Macron n'est pas le seul concerné. À Matignon aussi, le rythme est effréné. Là-bas, écrit Le Point qui consacre cette semaine un grand dossier à Edouard Philippe, "les 35 heures s'alignent en une journée. Le directeur de cabinet, par exemple, du Premier ministre arrive à 7 heures le matin. Il ne repart qu'en pleine nuit, à 2 ou 3 heures du matin quand sa bannette est vide.

Sa bannette, c'est là que sont posées toutes les notes venues des différents services : il les annote une à une avant de les transmettre à Édouard Philippe.

Le quotidien difficile de Catherine Lemorton

Eux, en revanche, ont sacrément levé le pied depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron. Trop même parfois à leurs yeux. Le magazine Society a rencontré 4 des 206 députés qui ont perdu leur sièges au printemps dernier, balayés par la vague en marche. Parmi eux, Catherine Lemorton, ex-députée socialiste de Haute-Garonne. Elle reconnaît avoir vécu une année très compliquée. Elle pensait pourtant avoir remonté la pente entre septembre et décembre après un été difficile mais le 15 janvier elle rechute : dès le réveil, elle se met à pleurer, et jusqu'au soir, parfois explique-t-elle, elle se dit "autant mourir vite, dans un crash d'avion, et on n'en parle plus" et puis elle se reprend. 

Catherine Lemorton rigole en disant tout cela, mais elle n'a toujours pas retrouvé de boulot. Certes, elle touche le chômage de députée, mais elle aimerait encore cotiser quelques années car elle n'a que 56 ans. "Depuis un an, conclut-elle, on ne m'a proposé que des mission bénévoles". Quant à ses anciens collègues du PS ? Rien, pas un appel. Elle aurait pu pourtant être ministre : si Marisol Touraine était devenue première ministre après Manuel Valls, ils voulaient, raconte-t-elle qu'elle la remplace à la santé.

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