Manuel Valls souhaite renforcer l'apprentissage du français à la maternelle et favoriser l'avancement des enseignants qui ont travaillé dans les établissements difficiles. Ces derniers vont voir leur salaire augmenté.
Jusqu'à présent, les professeurs qui enseignaient dans une zone difficile avaient droit à un bonus entre 140 et 200 euros par mois. Désormais, s'ils restent longtemps dans l'établissement, ils pourront bénéficier d'un bonus supplémentaire. Ainsi, le but est de garder les enseignants qui ont de l'expérience. Le montant exact du bonus sera fixé avec les syndicats. Mais à partir de huit à douze ans d'ancienneté un professeur de primaire ou de collège dits prioritaires, toucherait une prime de l'ordre de 300 euros par mois.
Résultat : si l'on ajoute toutes ces aides, un enseignant dans les quartiers sensibles toucherait en fin de carrière jusqu'à 500 euros de plus par mois qu'un professeur classique. Cela compte pour la fin de carrière, mais aussi pour la retraite. Dans l'entourage de la ministre de l'Éducation Najat Vallaud-Belkacem, on parle d'un "signe fort" pour l'éducation prioritaire. L'entrée en application de ces mesures se fera dès la rentrée 2016.
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