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Ebola : des parents d'élèves s'inquiètent dans une école de Boulogne

Trois parents d'élèves refusent de laisser leurs enfants dans une école de Boulogne après avoir appris qu'une fratrie revenait de Guinée, un des pays les plus touchés par le virus.

Des volontaires de MSF s'entraînent dans une réplique de centre d'isolation d'Ebola le 1er octobre 2014. (Illustration)
Crédit : AFP / EMMANUEL DUNAND
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Trois parents d'élèves ont refusé de déposer leurs enfants dans une école de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) lundi 6 octobre, révèle Le Parisien. Un enfant rentrant de Guinée, l'un des pays les plus touchés par le virus, serait revenu dans l'établissement Ancienne-Mairie. Deux de ses frères et soeurs, qui eux ne sont pas allés en Guinée, sont aussi scolarisés dans la même école. Il n'en fallait pas plus pour commencer un début de psychose. 

L'une des mères inquiètes a expliqué au quotidien qu'elle ne comprenait pas pourquoi ces enfants étaient revenus dans l'école vendredi sans attendre la fin de la période d'incubation, qui prend 2 à 21 jours. Interrogé par Le Parisien, le médecin référent de l'académie des Hauts-de-Seine a expliqué que l'école appliquait les recommandations du ministère de la Santé à la lettre. 

Les enfants surveillés tous les jours

Tous les jours, "la température est prise par une infirmière municipale avec un pistolet thermomètre frontal, sans contact avec l’enfant", a précisé le médecin. "Nous avons pris les mesures les plus pointues", a-t-il insisté.

Interrogée par France TV Info, la directrice de l'école s'est elle aussi voulue rassurante. "Aucun des enfants concernés n'a de fièvre, et n'est donc pas contagieux, a-t-elle insisté. Une inspectrice de l'Éducation nationale devait recevoir lundi soir des représentants des parents d'élèves de l'école Ancienne Mairie en présence de deux médecins.

À écouter aussi

"Nous sommes en situation de pouvoir soigner si des cas se produisaient en France", a de son côté souligné François Hollande lors d'une déclaration à l'Elysée au côté de la présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma. 

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