Don du sang : deux streamers font bondir les inscriptions à une collecte géante à Paris
L'objectif d'Arkunir et de Farès Bichard, deux streamers, était de battre le record d'Europe de dons du sang en 24 heures. Quelque 4 000 donneurs sont attendus au cours du week-end à Paris.
Le record d'Europe du nombre de dons de sang sera-t-il battu, ce dimanche 1er décembre, à l'hôtel de ville de Paris ? C'est en tout cas l'objectif que se sont fixés deux streamers, Arkunir et Farès Bichard, qui ont mis leur popularité au service de la société et de la santé publique.
Afin d'atteindre quelques 4 000 dons en moins de 24 heures, lors de cette ultime étape du marathon du don organisé par l'Établissement français du sang (EFS), les deux streamers de renom animent un live sur la plateforme Twitch depuis le début de l'après-midi.
Et l'opération est une réussite. Sous les plafonds parés d'or et les lustres en cristal de l'hôtel de ville, des dizaines de lits sont installés, autour desquels s'affairent des infirmiers qui piquent et remplissent les poches de sang des centaines de donneurs présents pour relever le défi.
Bond des dons de 20%
Pour la plupart d'entre eux, c'est une première. C'est le cas de Nine, tout juste 18 ans. Allongée, perfusion dans un bras et sucette dans la main, elle a avoué avoir été "un peu stressée au début", avoir eu "peur que ça fasse mal". "Puis on m'a fait le test de l'hémoglobine. Et ça s'est super bien passé. Ça ne fait pas du tout mal", explique-t-elle. "C'est très utile et je me dis que d'autres personnes en auront besoin. Si ça peut servir autant de monde et que moi, ça me prend à peine une heure de mon temps, je n'hésite pas", poursuit Nine.
Comme beaucoup de jeunes de 18 à 20 ans, c'est grâce à Arkunir qu'elle a entendu parler de l'opération et a décidé de répondre à l'appel. Au final, les inscriptions auprès de l'EFS ont bondi de 20%.
Dans les couloirs, Léana, qui est venue avec des copines, attend son tour et remplit un questionnaire. "Tout le monde le fait en même temps, ça rend fière", affirme-t-elle. "Les réseaux sociaux, ça n'a pas toujours des effets négatifs. Mais au moins, ça peut servir à faire des choses bien. Moi, je pense que je vais continuer à donner dès que j'en aurai la possibilité, même après", poursuit Léana.
La campagne s'achève ce dimanche, à 20 h. Mais samedi après-midi, le compteur affichait déjà plus de 3 000 dons.
