C'est une petite injection au pied de l'arbre, une petite piqûre, de pesticides quand même, mais ça va peut-être permettre d'en utiliser beaucoup moins, jusqu'à 80%. Par exemple, sur la pomme, pour lutter contre la tavelure, un champignon qui fait des taches sur les fruits, aujourd'hui il faut pulvériser sur l'arbre entre 20 et 30 fois par an un produit chimique. Là il suffirait de 4 injections pas plus.
Le produit remonte par la sève, et la même technique peut être utilisée pour la vigne, cette fois contre le mildiou, ou encore sur les pins, les résineux, pour éliminer la chenille processionnaire, qui est en train d'envahir les forets françaises et qui est très toxique. Ce programme s'appelle Prémisse, c'est une petite société près de Toulouse qui l'a mis au point, et il a été retenu parmi les meilleurs projets innovants par le gouvernement pour réduire les pesticides.
Il bénéficie de fonds publics pour tester donc ces petites piqûres pendant 3 ans. Des tests qui vont servir surtout à prouver une chose : que le produit chimique qui est injecté au pied de l'arbre ne se retrouve pas dans le fruit. Si ça marche, si les tests sont concluants, ce serait une petite révolution, une nouvelle façon de traiter les vergers, les vignobles avec beaucoup moins de chimie et donc de protéger la terre et les nappes phréatiques.
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