1. Accueil
  2. Actu
  3. Société
  4. Des détenus ivres lors des promenades à la prison d'Arras, un syndicat parle de "beuveries"
2 min de lecture

Des détenus ivres lors des promenades à la prison d'Arras, un syndicat parle de "beuveries"

Le syndicat Ufap-Unsa Justice de la maison d'arrêt d'Arras dénonce les "beuveries" auxquelles s'adonnent lors des promenades les détenus.

Photo de la prison de Reau, le 24 septembre 2013. (illustration)
Crédit : THOMAS SAMSON / AFP
AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

"Avec l'alcool, la promenade est plus folle !" s'exclame l'Ufap-Unsa Justice dans un communiqué daté du 25 mars. Le syndicat dénonce les "beuveries" auxquelles s'adonnent lors des promenades les détenus de la prison d'Arras, grâce aux colis lancés de l'extérieur, contenant alcool, mais aussi viande ou drogue. 

"Tous les weekends, lors des promenades et plus particulièrement l'après-midi, des individus extérieurs à l'établissement balancent (par dessus le mur d'enceinte, ndlr) dans les cours de promenades des bouteilles d'alcool qui sont rapidement ingurgitées par les détenus", explique le syndicat, qui dénonce "un rituel" à travers ce texte d'abord adressé à la direction régionale des services pénitentiaires puis rendu public auprès de la presse.

Une demi-heure pour les faire rentrer

Le 9 mars, après de nouvelles projections, une quinzaine de détenus émêchés ont refusé de réintégrer leurs cellules, a dit Frédéric Charlet, secrétaire régional adjoint de l'Ufap-Unsa.  Les surveillants ont alors mis plus d'une demi-heure pour les faire rentrer. "Pour des raisons de sécurité on n'intervient pas dans une cour de promenade", a précisé Frédéric Charlet, qui regrette des effectifs insuffisants."C'est un problème récurrent sur bon nombre d'établissements pénitentiaires", a ajouté Frédéric Charlet, qui estime que le préfet pourrait bientôt recevoir les représentants du personnel.

L'Ufap-Unsa Justice demande une multiplication des rondes de police à l'extérieur, "le weekend pendant les créneaux horaires de la promenade", la "pose rapide de filets anti-projections ainsi que l'organisation de fouilles sectorisées ou encore le transfert systématique des meneurs.

"En cinq minutes, il peut y avoir une trentaine de colis qui arrivent"

Les projections, a expliqué à l'AFP M. Charlet, sont souvent faites par des personnes mineures, ce qui complique leur interpellation. Des bouteilles de plastique utilisées sont remplies d'alcool et emballées dans du papier bulle pour les protéger. D'autres colis contiennent souvent du cannabis ou de la viande, mais aussi des armes et autres objets interdits (burins, lames de scie), selon les syndicats.

"En cinq minutes, il peut y avoir une trentaine de colis qui arrivent", a décrit M. Charlet. "Il y a ce qui est consommé sur place et ce qui remonte dans les cellules".

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte