Le ministre de la Santé Olivier Véran avait annoncé au mois de septembre la prochaine extension de la prise en charge intégrale de la contraception pour les jeunes femmes de 18 à 25 ans, c'est désormais acté. Déjà gratuite pour les mineurs, l'Assemblée nationale a adopté à l'unanimité dans la nuit de ce samedi cette mesure dans le cadre du projet de budget 2022 de la Sécu.
Trois millions de jeunes femmes sont potentiellement concernées, dès le 1er janvier prochain. Le dispositif coûtera 21 millions d'euros annuels. Le ministre de la santé avait justifié cette mesure par le fait que la contraception était en "recul" chez les jeunes femmes, et que "le premier motif c'est le renoncement pour raisons financières".
De fait, l'Assurance maladie prendra en charge à 100% et en tiers payant les frais nécessaires à la contraception : une consultation par an avec un médecin ou une sage-femme, les examens biologiques afférents, ainsi que les contraceptifs comme certaines pilules, les implants contraceptifs, les stérilets, les diaphragmes et la contraception d'urgence hormonale.
La députée ex-LREM Albane Gaillot a cherché en vain à étendre cette prise en charge à toutes les contraceptions possibles, dont le préservatif féminin, l'anneau vaginal ou les spermicides. L'Assemblée nationale, qui s'apprêtait à siéger durant le week-end, a achevé plus tôt que prévu l'examen du budget de la Sécurité sociale et les centaines d'amendements déposés. Son vote solennel en première lecture est programmé mardi.
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