"En France, le moteur diesel a longtemps été privilégié. Il l'est encore. (...) Cela a été une erreur, il faut progressivement revenir dessus avec intelligence et pragmatisme". Manuel Valls a affirmé sa volonté de sortir du diesel lors du discours de clôture de la Conférence environnementale ce vendredi 28 novembre.
"Le gouvernement mettra en place en 2015 un système d'identification des véhicules en fonction de leur émissions polluantes. Ce système aidera les collectivités à développer des politiques favorisant les véhicules les plus propres" a précisé le Premier ministre.
Notre fiscalité doit continuer à être orientée pour entraîner les choix écologiques de nos concitoyens.
Manuel Valls
"Je connais parfaitement le débat. A chaque fois qu'on taxe le diesel, on nous rappelle, et ce n'est pas faux, que ce sont les plus modestes de notre société qui risquent d'en être les premières victimes", a-t-il également souligné. Ainsi, a ajouté le Premier ministre, "notre fiscalité doit continuer à être orientée pour entraîner les choix écologiques de nos concitoyens".
"Nous avons décidé que la lutte contre le dérèglement climatique serait grande cause nationale en 2015", a déclaré Manuel Valls, en soulignant que la France "en accueillant la conférence (de l'ONU) sur le climat portera une grande responsabilité". Paris accueillera en décembre 2015 la 2e conférence de l'Onu sur le climat, qui doit déboucher sur un accord multilatéral et contraignant pour limiter le réchauffement climatique à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
"2015 sera une année particulière, une année qui compte", a poursuivi le Premier ministre pour qui il faudra "appeler tous les pays à se fédérer pour lutter contre le réchauffement". "Nous devons limiter nos émissions de carbone", a-t-il souligné. "Pour cela, il faudra que le carbone ait un prix" et "sur ce dossier également, je veux vous assurer de la détermination de la France à trouver les compromis possibles", a-t-il assuré.