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Comment s'épiler quand on n'est pas très poilue ?
Même les petits poils peuvent être disgracieux. Voici nos conseils pour s'en débarrasser sans les multiplier.
Peu de poils n'empêchent pas l'épilation
Crédit : iStock
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On a toutes des poils mais les mieux loties sont souvent les blondes dont les poils sont fins et peu nombreux. Dans ce genre de cas, mieux vaut repousser au maximum la confrontation avec l’épilation. “Tant que cela n’est pas trop visible, la décoloration, de manière occasionnelle, suffit”, explique l’esthéticienne Auris Moncanut, gérante du centre Auris Esthétique. Notons qu'il ne faut pas trop en abuser, puisqu'elle résulte d'une réaction chimique qui n'est pas sans conséquences sur la peau.
S’ajoute à cela le bal des hormones de l’adolescence. Un chamboulement nécessaire qui influe sur la pigmentation définitive des poils et leur quantité. C’est la raison pour laquelle il est déconseillé de commencer à s'épiler avant l'apparition des règles.
Une bonne épilation est une épilation raisonnée
Quand les poils s’installent et qu’ils deviennent trop voyants, on songe aux premières épilations. En général, les zones concernées sont les jambes, les aisselles et le maillot. Lorsque l’on n’est pas très poilue, il faut absolument éviter de s’attaquer aux poils sur les avant-bras et les cuisses. S’ils sont un peu voyants, on se contente de les décolorer. Avoir un peu de poils sur les bras sera toujours moins laid qu’une repousse de plus en plus foncée et de plus en plus importante due à une épilation régulière sur ces zones.
Préférences partagées entre la crème dépilatoire...
“La meilleure solution pour commencer à s’épiler quand on est ado, après avoir fait un test de réaction allergique, est la crème dépilatoire. Elle est confortable, pratique, un peu plus douce que le rasoir car c’est un acide qui ramollit le poil”, explique la dermatologue Marielle Delbarre, qui avoue la préférer à la cire. À condition de respecter le temps de pose de la crème et ne pas l’amplifier.
Et la cire
“Lorsque l’on veut quelque chose de plus durable, il faut préférer la cire, reconnaît la dermatologue. Mais toujours avec un risque d’altération de la peau, qui peut provoquer des tas de problèmes. Lorsqu’on tire le poil, on est sur quelque chose de moins anodin”, explique-t-elle.
De son côté, l'esthéticienne Auris Moncanut prône à tout prix l'usage de la cire. "En terme de stimulation pileuse, la cire extrait le bulbe, ce qui n'est pas le cas du rasoir ou de la crème", explique-t-elle. L'esthéticienne reconnaît qu'à long terme, le poil, affaibli, repousse sous peau. "Mais cela se produit après quelques années d’épilation et dans le cadre d'une épilation sûrement mal pratiquée", se défend-elle.
Parole d'esthéticienne : on évite crème et rasoir
Pour les jeunes femmes peu poilues comme pour celles qui le sont davantage, le rasoir n'est pas un outil d'épilation à privilégier. La repousse est très rapide et le poil réapparaît plus épais. "La crème dépilatoire, on l’appelle "rasoir chimique", explique Auris Moncanut. C'est le même principe que le rasoir, sauf que cette fois, c’est de la chimie qui détruit en surface le poil", explique Auris Moncanut qui, de ce fait, déconseille ce genre de produit sur une peau jeune.
Laser et lumière pulsée : durables... Mais sélectives
Restent les solutions plus durables : l'épilation au laser ou à la lumière pulsée. L’épilation au laser ne peut être pratiquée avant 16 ans, peu importe la zone. La première condition pour effectuer une épilation laser est d'être complètement débronzée, au minimum de sa pigmentation. Tous les types de peau peuvent être traités. "Il y a des lasers différents selon les carnations", explique la dermatologue Marielle Delbarre. En revanche, ces pratiques ne s'adressent qu'à un poil pigmenté, les personnes aux poils blancs, blonds ou roux ne sont pas éligibles à ces pratiques coûteuses - certes - mais salvatrices.
