1. Accueil
  2. Actu
  3. Société
  4. Climat : 2017 sera touchée par des phénomènes extrêmes
2 min de lecture

Climat : 2017 sera touchée par des phénomènes extrêmes

Selon l'ONU, les dérèglements climatiques vécus en 2016 vont s'intensifier, menaçant encore un peu plus l'Arctique.

La banquise en Norvège
La banquise en Norvège
Crédit : AFP PHOTO / Scanpix Norway / Berit Roald
Emeline Le Naour & AFP

L'ONU tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme. Les conditions météorologiques et climatiques extrêmes vont se poursuivre en 2017, a averti l'organisation mardi 21 mars. L'année 2016 a connu une température moyenne record, la banquise s'est fortement réduite, le niveau de la mer a continué à augmenter et les océans à se réchauffer.

L'Organisation météorologique mondiale (OMM), l'agence spécialisée de l'ONU, a publié sa déclaration annuelle sur l'état du climat mondial en prévision de la Journée météorologique mondiale, organisée le 23 mars. "Ce compte rendu confirme que l'année 2016 est la plus chaude jamais enregistrée : la hausse de la température par rapport à l'époque préindustrielle atteint, chose remarquable, 1,1°C, soit 0,06°C de plus que le record précédent établi en 2015", a souligné le Secrétaire général de l'OMM, Petteri Taalas, dans un communiqué.

La concentration de CO2 ne ralentit pas

D'après l'OMM, les "phénomènes extrêmes" sont "toujours d'actualité en 2017", pire: "des études nouvellement publiées (...) donnent à penser que le réchauffement des océans pourrait être encore plus prononcé qu'on ne le croyait". Les données provisoires dont dispose l'ONU révèlent que le rythme d'accroissement des concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone (CO2) n'a aucunement ralenti. 

"Alors même que le puissant Nino de 2016 s'est dissipé, nous assistons aujourd'hui à d'autres bouleversements dans le monde que nous sommes bien en peine d'élucider : nous touchons ici aux limites de notre savoir scientifique concernant le climat et nous avançons maintenant en territoire inconnu", a souligné le directeur du Programme mondial de recherche sur le climat, David Carlson. 

L'Arctique proche du dégel

À lire aussi

Le phénomène El Nino, qui se produit tous les 4 ou 5 ans avec une intensité variable, se traduit par une hausse de la température de l'océan Pacifique, ce qui provoque des sécheresses et des précipitations supérieures à la normale. Le phénomène atteint en général son intensité maximale vers la fin de l'année, d'où son nom El Nino, qui signifie l'enfant Jésus en espagnol.

Au moins trois fois à ce jour cet hiver, l'Arctique a connu l'équivalent polaire d'une vague de chaleur, selon l'OMM qui note que même au cœur de l'hiver arctique, il y a eu des jours où l'on était proche du dégel. D'après les conclusions des chercheurs, les changements observés dans l'Arctique et la fonte de la banquise entraînent, à plus grande échelle, une modification des régimes de circulation océanique et atmosphérique, ce qui se répercute sur les conditions météorologiques dans d'autres régions du monde.

La rédaction vous recommande
À écouter aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info

Commentaires

Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.