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Thierry Mandon
Crédit : RTL.fr
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Des drones ont survolé sept centrales nucléaires françaises en octobre, des incidents "sans conséquences" selon EDF qui a porté plainte, mais qui risquent de relancer le débat sur la sécurité des sites liés à l'atome.
Le premier survol "d'un aéronef assimilable à un drone" a été détecté le 5 octobre au-dessus de la centrale en déconstruction de Creys-Malville (Isère), selon EDF.
Les autres survols ont eu lieu au-dessus des centrales de Gravelines (Nord), Cattenom (Moselle), du Blayais (Gironde), du Bugey (Ain), de Chooz (Ardennes) et de Nogent-sur-Seine (Aube).
Ces survols ont été "sans conséquences sur la sûreté ni le fonctionnement des installations", selon EDF, qui a porté plainte auprès de la gendarmerie et prévenu les pouvoirs publics, comme prévu par les procédures.
Les drones ont été repérés par les équipes de protection des sites, principalement au cours de la semaine du 13 au 20 octobre, en général la nuit ou tôt le matin.
Selon l'ONG anti-nucléaire Greenpeace, "les survols incriminés ont eu lieu parfois le même jour sur quatre sites éloignés, Bugey, Gravelines, Chooz, Nogent-sur-Seine le 19 octobre par exemple, ce qui témoigne d'une opération de grande envergure".
Le site du Commissariat à l'énergie atomique de Saclay (Essonne) a également été survolé, affirme l'ONG dans un communiqué.
Greenpeace "nie toute implication". En mai 2012, l'ONG avait filmé avec un drone l'un de ses militants survolant la centrale du Bugey à l'aide d'un parapente à moteur, avant d'y atterrir. L'objectif était d'interpeller les autorités sur la "vulnérabilité" des sites nucléaires à une attaque aérienne.
Survol de centrales nucléaires par des drones : sont-elles assez protégées ? La rédaction de RTL vous invite à voter et donner votre avis à la question du jour !
Les mesures de simplification des normes et pratiques administratives engagées par le gouvernement permettront des "gains pour le pays supérieurs à 11 milliards d'euros" d'ici à 2016, a estimé jeudi Thierry Mandon, le secrétaire d'État à la Réforme de l'Etat.
Les entreprises devraient bénéficier de 60% de ce montant, les collectivités locales de 25%, et l'administration de l'Etat, du reste, a-t-il détaillé.
Le secrétaire d'Etat a également dévoilé certaines des nouvelles mesures de ce "choc de simplification" voulu par le président François Hollande, qui devaient être annoncées ce jeudi matin à l'Elysée
Parmi celles-ci figurent :
- Une "simplification drastique" des enquêtes publiques nécessaires avant d'autoriser une construction.
- Un assouplissement des règles dans l'apprentissage, en particulier pour les travaux en hauteur, aujourd'hui interdits aux mineurs.
- Le "chemin vers la déclaration fiscale unique" pour les entreprises, qui en font aujourd'hui quatre par an, et qui devrait s'appliquer le 1er janvier 2016.
Le Conseil de la simplification se réunit à l'Elysée pour faire le bilan de ses 18 mois d'existence et annoncer de nouvelle mesures.
Invité exceptionnel de RTL Midi dès 13h : Thierry Mandon, Secrétaire d'État à la Réforme de l'Etat et à la Simplification.
Il répondra à toutes vos questions pendant l'émission, au 32 10 !
"En colère", le principal syndicat agricole français, la FNSEA, a martelé qu'il prenait soin du "bien-être animal", dénonçant un "show médiatique" sur la souffrance des animaux d'élevage et des tentatives législatives pour modifier leur statut de "biens".
"Je suis un peu en colère", a déclaré le président de la Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricoles (FNSEA), Xavier Beulin. Même "si on n'est pas exemplaire en tout (...) il faut calmer le jeu".
L'image qu'on donne de l'élevage français est erroné selon lui. "Je ne peux accepter qu'on généralise des systèmes qu'on va chercher ailleurs, loin de nos frontières", a-t-il ajouté.
Devant la multiplication de livres dénonçant l'élevage industriel et les conditions dans les abattoirs -- dont les derniers en date sont signés du moine bouddhiste Matthieu Ricard et du journaliste Franz-Olivier Giesbert--, la FNSEA veut passer à la contre-offensive et lancer une "campagne d'explication", notamment sur les réseaux sociaux.
"On est pas des monstres, on est des éleveurs", a renchéri la vice-présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, déplorant un "show médiatique" autour du végétarisme "avec Beyonce qui est fière d'avoir arrêté la viande pendant 8 jours". "C'est branché, c'est people", a-t-elle ironisé.
Aussi, la FNSEA a organisé un déjeuner de presse en présence de plusieurs éleveurs venus décrire l'attention qu'ils accordaient au bien-être de leurs animaux, tels que les "logements collectifs" pour les canards à gaver et encore le soin apporté aux vaches qui "s'isolent", signes que "quelque chose les perturbe".
Mais la bataille a également lieu sur le plan législatif. L'Assemblée nationale doit voter jeudi soir une disposition reconnaissant aux animaux la qualité symbolique d'êtres vivants "doués de sensibilité", alignant ainsi le code civil sur les codes pénal et rural.
Il s'agit d'une mesure déjà votée dans le cadre d'un projet de loi de modernisation et de simplification du droit, mais recalée en commission mixte.
Ce texte est un moindre mal pour la FNSEA qui craignait plus que tout que les animaux se voient doter d'une nouvelle catégorie, entre celle des hommes et celles des biens, comme l'avait demandé une vingtaine d'intellectuels en 2013.
La formulation qui devrait être votée, selon Mme Lambert, que "l'animal est doué de sensibilité, soumis au régime des biens". "Le risque nous paraît gérable", a-t-elle dit.
"On accepte qu'il y ait une évolution", a renchéri M. Beulin, "sans pour autant remettre en cause la notion de la relation entre l'éleveur et son animal qui est une relation de subordination".
De son côté, l'association militante L 214 a réaffirmé mercredi, dans un communiqué, que "contrairement aux propos tenus par la FNSEA, les normes minimales de protection animale sont loin d'être respectées dans les élevages et les abattoirs français", jugeant que la majorité des animaux d'élevage sont "privés de l'expression de comportements essentiels à leur bien-être" et dénonçant "des infractions récurrentes aux normes minimales".
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