Quelques heures après la mort du directeur de la publication de Charlie Hebdo, Sébastien Charbonnier, connu sous le nom de Charb, Jeannette Bougrab a témoigné son chagrin. L'ancienne secrétaire d'État a déclaré qu'"on a tué ce qu'il y avait de plus précieux dans ce pays".
L'ancienne secrétaire d'État a pourtant accepté de témoigner, dès le lendemain d'une attaque qui a fait douze morts. Elle a évoqué le sentiment d'un "immense gâchis" avant de dresser un constat terrible : "Il faut arrêter d’être langue de bois, aujourd'hui, en France, il y a des policiers et des gens qui dessinaient qui sont morts."
Mon combat pour la laïcité, ça, ils ne pourront pas me l'enlever
Jeannette Bougrab
Cependant, la famille du dessinateur a démenti "formellement l'engagement relationnel de Charb avec Jeannette Bougrab. La famille ne veut plus que Jeannette Bougrab s'exprime au sujet de Charb dans les médias de quelque manière que ce soit".
En réponse, Jeannette Bougrab a déclaré : "J'accepte de m'effacer et n'irai pas à l'enterrement de mon compagnon. Je n'ai pas la force de me battre pour ça... Mais mon combat pour la laïcité, ça, ils ne pourront pas me l'enlever". Plusieurs amis de Jeannette Bougrab ont assuré à l'AFP que Charb et Jeannette Bougrab entretenaient bien une relation amoureuse.
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