Cityjoule a été montrée en exemple à la conférence environnementale à l'Élysée. Cette voiture est toute bleue et a la forme d'une goutte d'eau, ronde à l'arrière et pointue devant.
Elle peut faire 1.350 km avec l'équivalent en énergie d'un litre d'essence. Cela grâce à l'aérodynamisme : ses concepteurs ont travaillé trois ans sur sa forme. Ensuite, elle est ultra légère : 85 kilos, toute en carbone. Et puis elle est propulsée par des moteurs électriques alimentés par des piles à hydrogène.
Ce véhicule un prototype qui ne peut transporter qu'une seule personne. Il roule à 30 km/h et ne sera jamais vendu dans le commerce. En fait, c'est une voiture expérimentale qui sert à améliorer les technologies.
Elle a été mise au point par des étudiants de l'école Polytech à Nantes et des BTS du lycée la Joliverie. Une centaine d'élèves travaillent sur ce projet avec des professeurs ingénieurs. L'objectif est de les former aux technologies de pointe. Les étudiants qui sortent de ces écoles ne connaissent pas le chômage. Ils peuvent tous aller chez des constructeurs automobiles car toutes les grandes marques travaillent sur la voiture à hydrogène qui a un énorme avantage : elle ne dégage que de la vapeur d'eau. C'est l'avenir pour dépolluer les villes.
Mais cette voiture a des inconvénients. Tout d'abord le coût. Il y a déjà des modèles vendus au Japon, aux États-Unis. Des vraies voitures avec passager qui consomment l'équivalent de 2 à 3 litres pour 100 km.
Mais il faut trouver de l'hydrogène donc équiper les stations-service, ce qui n'existe pas en France. Les constructeurs pensent qu'elle devrait vraiment se développer dans une quinzaine d'années.