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Cause animale : les députés rejettent la vidéosurveillance obligatoire dans les abattoirs

En revanche, les abattoirs volontaires pourront s'ils le souhaitent expérimenter la vidéosurveillance.

Un employé d'un abattoir à Haguenau, dans le Bas-Rhin

Crédit : FREDERICK FLORIN / AFP

Eléanor Douet & AFP

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L'Assemblée nationale a voté dans la nuit du 27 au 28 mai le principe d'une expérimentation de la vidéosurveillance dans des abattoirs volontaires pour veiller au bien-être animal, plutôt qu'une obligation de caméras, après de vifs échanges.

Les députés ont voté à main levée un amendement de Loïc Dombreval (LREM) au projet de loi agriculture et alimentation en faveur de cette expérimentation de caméras aux postes de saignée et de mise à mort, pour deux ans et avec l'accord des représentants du personnel. Ces vidéos seront consultables en interne, à des fins d'autocontrôle, et par les services vétérinaires.

Le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert a donné un avis de "sagesse positif" à la mesure, qu'il a présentée comme un "compromis". "Je préfère que les inspecteurs vétérinaires accompagnent et (le cas échéant) sanctionnent plutôt que les installer derrière des écrans vidéos", a-t-il aussi lancé.

L'amendement d'Olivier Falorni (non-inscrit) qui prévoyait une obligation de la vidéosurveillance a été rejeté. Le député avait présidé en 2016 la commission d'enquête parlementaire sur les abattoirs, créée après les images chocs d'abattoirs diffusées par l'association L214, montrant des bêtes mal étourdies ou accrochées vivantes notamment. 

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