1,5 million de voyageurs sont attendus dans les gares jusqu'à demain soir, en pleine période de canicule. Côté SNCF, le travail de prévention est capital. Dans les "technicentres", on prépare les systèmes de ventilation des moteurs, la climatisation, et surtout, les techniciens s'assurent de la bonne protection des composants électroniques. L'électronique est en effet "beaucoup plus fragile" quand les températures montent, selon un responsable. Tous les systèmes de réfrigération sont nettoyés. Le problème: si on peut protéger les rames, on ne peut rien faire pour les rails. Dès que ceux-ci atteignent 45°C, les rails peuvent se dilater. Obligation dans ce cas : réduire la vitesse des trains.
Il y a un premier niveau d'alerte à 120 km/h, et un deuxième à 30
Philippe Mouly, directeur TGV Atlantique
Conçues pour dépasser les 300km/h, les rames de TGV doivent ainsi parfois se contenter de vitesses nettement inférieures. "Il y a Un premier niveau d'alerte à 120 km/h, et un deuxième à 30" précise Philippe Mouly, le directeur des TGV Atlantique. Deuxième danger : les cables de caténaires, qui peuvent se détendre sous l'effet de la chaleur, causant l'interruption pure et simple du trafic. Autre risque : les incendies, pour lesquels la SNCF est impuissante. Les dirigeants de la SNCF constatent ainsi avec un certain fatalisme qu'on ne peut pas faire "grand chose" contre le soleil, hormis assurer que les passagers puissent s'hydrater : les TGV embarquent des palettes entières de bouteilles d'eau pour pallier à tout imprévu.
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