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Brexit : "Et maintenant les juges contre le peuple", lance Éric Zemmour

BILLET - La Haute Cour de justice britannique a exigé un vote du Parlement pour déclencher le Brexit. Comme si le référendum ne pouvait pas être le dernier mot de l’Angleterre.

Eric Zemmour

Éric Zemmour & Loïc Farge

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"On aurait dû se méfier. On aurait dû comprendre les messages envoyés, les réactions furibondes des partisans de l’Union européenne, en Grande-Bretagne comme en France, en Allemagne comme aux États-Unis", lance Éric Zemmour à propos du Brexit. "Puisque le Premier ministre britannique avait l’outrecuidance de vouloir respecter la volonté du peuple, puisque les menaces de la City de faire ses bagages ne l’intimidait pas, on emploierait les grands moyens : le droit", décrypte le journaliste. "C'est l'arme suprême, qui ne pourra être surmontée que par un autre juge, Cour suprême anglaise ou Cour européenne", ajoute-t-il. "Un comble, comme si les élites avaient voulu montrer aux gueux qui tenait le manche".

"Comme d’habitude, le droit est le faux nez de la politique", regrette Éric Zemmour. "Les juges anglais ont l’habileté de se dissimuler derrière la souveraineté du Parlement britannique. Mais qui a élu les députés, sinon ce même peuple qui a voté pour le Brexit ?", interroge-t-il. Pour lui, "ignorer ou inverser le choix du peuple s’apparente à un coup d’État". Ici, c'est "un coup d’État en gants blancs, en hermine et en perruques". Un coup d’État des juges.

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