"Bernard Tapie voulait me casser les reins en 2016", assure Marc Fratani sur RTL
INVITÉ RTL - L'ancien bras droit de Bernard Tapie maintient ses accusations concernant notamment l'achat d'un arbitre de PSG-OM, sans toutefois fournir les preuves de ce qu'il avance.

Entreprise de corruption, achat de matchs, d'arbitres, drogues injectées dans des bouteilles de joueurs adverses... L'ancien attaché parlementaire de Bernard Tapie a décidé de prendre la parole pour dénoncer ce qu'il appelle les "dérives" de son ancien patron à la fin des années 80, et aux débuts des années 90, en tant que président de l'OM, dirigeant d'entreprise, et homme politique.
Sur RTL, Marc Fratani a raconté que lorsque Bernard Tapie se lance dans la course à la mairie de Marseille en 1988, il le fait avec l'appuie du milieu corso-marseillais qu'il lui a fait rencontrer.
Milieu qui estimait que Tapie avait un rôle à jouer dans la ville. Cet accord entre les deux parties n'était "pas financière" assure Fratani. Selon lui, il s'agissait simplement de soutenir les intérêts de chacun et d'assurer une campagne sereine.
Il a mis un obstacle au travail que j'étais en train d'entreprendre puisque j'étais à la retraite
Marc Fratani sur RTL
"Bernard Tapie a respecté cet accord jusqu'en 1996", date à laquelle, selon Fratani, tout a changé. "Il a décidé personnellement de me casser les reins pour des raisons qu'il connaît très bien", explique Marc Fratani, sans plus de précisions. "Il a combattu mes intérêts et il a mis un obstacle au travail que j'étais en train d'entreprendre puisque j'étais à la retraite", ajoute-t-il.
Après avoir dans un premier temps assuré avoir acheté un arbitre d'un PSG-OM à la demande de Tapie, Fratani nuance. "J'ai participé à lui donner ce qui était convenu de lui donner. Le seul qui avait la capacité à l'OM d'acheter les arbitres et les joueurs c'est monsieur Jean-Pierre Bernès."
Des accusations balayées par Bernard Tapie, qui demande à son ancien bras droit de fournir des preuves et assure qu'il va porter plainte.