Bac 2014 : les épreuves de surf ont commencé à Biarritz

Ces épreuves sont organisées depuis huit ans par l'Académie de Bordeaux. Organisée dans le cadre d'un partenariat entre l'Education nationale et la Fédération française de surf, l'épreuve permet cette année à 68 pratiquants confirmés - dont sept filles - d'espérer gagner des points pour le baccalauréat.

Réunis sur la plage de la Côte des Basques depuis 8h, les premiers candidats se sont jetés à l'eau à 10h40 profitant de la marée basse et de conditions "correctes".

Des candidats de plus en plus nombreux ces dernières années

"Pendant une demi-heure, les candidats doivent prendre le maximum de vagues, les deux meilleures vagues sont notées", a expliqué le président du jury, Pierre Bareille. "En sortant de l'eau, chaque candidat passe ensuite un entretien qui compte pour un quart de la note".

Le jury, composé de professeurs d'éducation physique et sportive, tient compte de la qualité du surf mais aussi de la "connaissance du milieu" et des "règles de sécurité". "Le nombre de candidats - qui viennent de Gironde, des Landes et de la Côte basque - a beaucoup augmenté ces dernières années et se stabilise aujourd'hui" a précisé Pierre Bareille. L'élite des jeunes surfeurs - membres du Pôle France et finalistes des dernières compétitions nationales - est dispensée de l'épreuve pratique et ne se présente qu'à l'entretien.

Épreuve au coefficient 2

Habitué des compétitions, Emilien Lojou, qui a déjà surfé la célèbre vague géante Belharra, à Urrugne (Pyrénées-Atlantiques), compte sur cette option au coefficient 2 pour tirer vers le haut une moyenne "un peu juste", de son propre aveu.

"J'espère grappiller des points grâce à mon niveau" explique en sortant de l'eau le surfeur confirmé de 18 ans, en terminal STMG (Sciences et techniques du management et de la gestion) à Saint-Vincent-de-Tyrosse (Landes) : "Je suis content, tout s'est bien passé malgré des vagues relativement petites".

Pour d'autres candidats, la note reste secondaire. C'est le cas de Charles Calvignac, terminal S au lycée Saint-Gènes de Bordeaux : "On m'a souvent vanté ce spot donc pour moi c'était l'occasion de venir surfer ici. En plus, l'ambiance est vraiment bon enfant". Le surfeur de 17 ans ne compte d'ailleurs pas sur l'option pour son diplôme: "Je sais que je n'aurai pas mon bac là-dessus. Demain, il faudra retourner en cours".