Blessé le 7 janvier dernier à Fontenay-aux-Roses, le joggeur pourrait en réalité avoir été la victime d'un "tir d'entraînement" destiné à tester une des armes qui allait être utilisée deux jours plus tard par Amédy Coulibaly, a estimé ce mercredi 21 janvier le procureur de Paris.
"On peut tout imaginer. Certains enquêteurs ont émis l'hypothèse là-dessus d'un possible tir d'entraînement", a déclaré François Molins lors d'une conférence de presse à Paris.
La fusillade de Fontenay-aux-Roses, survenu au soir de la tuerie de Charlie Hebdo, demeure l'un des événements les plus mystérieux de la série d'attaques commises début janvier, sur laquelle trois juges d'instruction antiterroristes enquêtent.
Le joggeur de 32 ans a été touché à une jambe et dans le dos alors qu'il courait vers 20h30 sur la promenade de la Coulée verte, un lieu très fréquenté par les joggeurs et les promeneurs dans cette banlieue tranquille. L'homme s'est alors réfugié vers un pavillon proche pour demander de l'aide à des voisins.
Si l'identité de son agresseur, qui a pris la fuite à pied, demeure inconnue, l'arme a en revanché été identifiée.
Les enquêteurs ont en effet opéré un rapprochement entre les étuis percutés (douilles) retrouvés à Fontenay-aux-Roses et l'un des pistolets Tokarev dont était muni Amédy Coulibaly lors de la prise d'otages du supermarché casher de la Porte de Vincennes.
Or, selon une source proche du dossier, la description qu'a faite le joggeur de son agresseur ne correspond pas à Amédy Coulibaly.
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