"Nous avons été frappés dans nos fondamentaux, dans notre liberté, dans notre joie de vivre". Les mots de Ségolène Royal sont forts mercredi 18 novembre, après les attentats qui ont ensanglanté la capitale vendredi soir et qui ont fait 129 morts. Invitée de France 2, la ministre de l'Écologie et des Transports, a annoncé l'arrivée, dans les trains internationaux, de portiques de sécurité en réactions aux multiples attaques sur notre territoire cette année. Interrogée sur le délai écoulé entre l'attentat déjoué dans un Thalys en août dernier et cette nouvelle attaque, la ministre assure qu'elle a demandé l'installation de ces portiques "juste après le Thalys".
"Les investigations sont en cours, la commande des travaux va avoir lieu dans les jours qui viennent. Et compte tenu des événements, j'ai demandé au patron de la SNCF de faire en sorte que l'ensemble des lignes TGV soit également équipé de portiques", poursuit-elle. C'est la nouveauté. Ségolène Royal ne veut pas s'arrêter aux trains internationaux mais élargit son plan aux trains à grande vitesse internes à l'Hexagone.
"Ce que nous envisageons, c'est une expérimentation grandeur nature dans une gare où toutes les lignes de TGV seraient équipées de portiques, explique l'ancienne candidate à la présidentielle, pour évaluer aussi les besoins en terme de personnel, de fonctionnement, et ensuite, cette expérimentation sera étendue".
"Le choix de la gare pour les expérimentations sera décidée très rapidement. La réactivité est là", se félicite enfin la ministre. En revanche, concernant les trains régionaux, un portique par train ne semble pas réalisable. Ségolène Royal milite toutefois pour qu'il y ait au moins des portillons, comme dans les stations de métro, pour qu'on ne puisse entrer dans un train sans titre de transport.
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