À la fin du mois de décembre, Le Monde révélait que les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis avaient été téléguidés via une ligne téléphonique basée à Bruxelles et ses environs. Selon les informations du journal La Libre daté du mercredi 6 janvier, les enquêteurs sont désormais presque sûrs que deux individus belges étaient derrière les SMS échangés avec les terroristes au cours de cette soirée qui a fait 130 morts. Ces hommes, dont les fausses cartes d'identité belges sont aux noms de Samir Bouzid et Soufiane Kayal, sont actuellement introuvables malgré l'avis de recherché lancé le 4 décembre dernier par la police locale.
Les deux suspects avaient été contrôlés le 9 septembre à la frontière austro-hongroise en provenance de Budapest. Ils étaient alors en compagnie de Salah Abdeslam, toujours en fuite et suspecté d'avoir eu l'intention de se faire exploser dans le XVIIIe arrondissement de Paris.
À Bruxelles, Samir Bouzid et Soufiane Kayal avaient ouvert une ligne téléphonique le 12 novembre à 22h24. C'est sur celle-ci, le lendemain à 21h42, qu'un des assaillants du Bataclan avait envoyé par SMS : "On est parti, on commence". La réception du message avait entraîné dans la foulée la fermeture de la ligne, géolocalisée au même endroit qu'un téléphone qui a servi à appeler Abdelhamid Abaaoud, tué lors de l'assaut du Raid à Saint-Denis. Les deux hommes sont aussi soupçonnés d'avoir transféré 750 euros le 17 novembre à Hasna Ait Boulahcen, également tuée par la police à Saint-Denis.
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