En moins de 30 minutes, les terroristes auront tué au moins 129 personnes, en auront blessé 352, laissant des familles, des amis dans l'attente de savoir si leur proche fait partie des victimes. Une journée après les terribles attentats menés par plusieurs assaillants, vendredi 13 novembre, dans six lieux à Paris et Saint-Denis, les familles commencent à apprendre le décès de leurs proches. Parfois au terme d'une attente interminable, notamment pour les victimes du Bataclan, ou au moins 89 personnes ont perdu la vie. "Ce qui est dramatique, c'est que toute cette nuit, on l'a vécue face à l'écran de télévision", raconte Jean-Marie. L'homme a perdu sa fille, Aurélie, qui assistait au concert du groupe Eagles of Death Metal, dans la salle de spectacle. "Elle nous parlait depuis des mois et des mois de ce concert, de ce jour de vacances, qu'elle estimait bien mérité. On ne la verra plus", dit l'homme dans un sanglot.
Jean-Marie évoque l’interminable attente "et puis ce silence jusqu'à 14h lorsqu'on a appris la tragique nouvelle". Pourtant les parents de la jeune fille avaient de l'espoir pendant ces longues heures où les appels des amis, de la famille et de collègues se sont succédé. Après l'annonce, deux psychiatres ont écouté les parents d'Aurélie. "Comment l'annoncer à nos proches ? J'ai une ma belle-mère qui a 88 ans, qui adore sa petite-fille. Comment faire pour la prévenir ?",se demande-t-il, perdu.
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