L'attentat de Nice était un acte "mûri". C'est avec ce mot que le procureur de la République, François Molins, a révélé de nouvelles avancées dans l'enquête concernant Mohamed Lahouaiej-Bouhlel. Des complices auraient aidé le tueur à organiser son attaque sur la Promenade des Anglais qui a fait 84 morts et plus de 300 blessés.
Selon une information du Figaro, la sous-direction antiterroriste aurait réclamé l'effacement "complet" de 24 heures d'images issues de six caméras de surveillance, ainsi que des images de l'attentat sur la Promenade des Anglais. Le but de cette démarche serait "d'éviter les fuites" et la diffusion de ces images sur les réseaux sociaux. Mais à la mairie de Nice, "l'empressement" autour de la suppression de ces images intrigue.
"Ces images sont en effet automatiquement détruites au bout de dix jours même si la loi permet de les conserver durant près d'un mois", rappelle Nice-Matin. L'avocat de la municipalité, Me Philippe Blanchetier explique "que non seulement la Ville ne va déférer à l'injonction qu'elle a reçue mais qu'en plus, elle s'apprête à demander au procureur de la République de Nice de mettre sous séquestre ces images "afin de ne pas hypothéquer les éventuelles autres procédures qui pourraient voir le jour au-delà de l'enquête antiterroriste en cours", souligne le quotidien.
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