"Annuler les kermesses à l'école, c'est démissionner", lance Pascal Praud
REPLAY / ÉDITO - Les écoles doivent-elles renoncer aux traditionnelles kermesses de fin d'année à cause des contraintes de Vigipirate ? Non, répond le journaliste.
"Le stand des gâteaux, la parade des animaux, les grands-parents réquisitionnés... Vous n'allez pas, mesdames et messieurs les directeurs d'école, nous priver de la kermesse annuelle !", supplie Pascal Praud. "La fête de l'école, c'est Noël au mois de juin", poursuit-il.
"Tout est parti d'une note de l'Éducation nationale du 15 avril : 'Filtrez les entrées, fouillez les sacs, contrôlez les identités'. Les directeurs d'école ne sont pas des agents de police, et certains renoncent à organiser ce rendez-vous pour des questions de sécurité", ajoute le journaliste.
On ne va pas non plus convoquer le Raid !
Pascal Praud
"Je vois bien la différence qu'il y a entre un jour classique, où l'école accueille les enfants, et celui où elle reçoit les enfants et leurs familles. Mais on ne va pas non plus convoquer le Raid !", lâche Pascal Praud.
"Au-delà de ça, un mot était revenu au moment des attentats de janvier : 'résister'. Là, on est dans l'application pratique", estime le journaliste. "Annuler les kermesses équivaut à démissionner", poursuit-il.
"Alors on ne va plus au stade, on ne va plus au cinéma, on ne va plus sur une plage cet été, on ne fait plus rien ?", questionne-t-il. "Donc le combat continue : les kermesses sont maintenues", conclut le journaliste.
