Jeudi 30 août, les apiculteurs ont remis au gouvernement une pétition avec 200.000 signatures demandant l'interdiction totale des pesticides néonicotinoïdes. Car il pourrait bien y avoir de nombreuses dérogations. L'Union nationale des apiculteurs a très peur qu'avec le départ de Nicolas Hulot, le gouvernement soit un peu plus souple avec les agriculteurs.
Les néonicotinoïdes, ce sont des insecticides utilisés sur le blé, la vigne, les pommiers et certains légumes. Des études ont montré qu'ils étaient dangereux pour les abeilles et pour les oiseaux.
Il y a une dizaine d'année, on en avait déjà parlé : c'était le fameux Gaucho, interdit à l'époque sur les cultures de maïs et de tournesol. Quand il y avait eu cette interdiction, les apiculteurs avaient constaté que leurs abeilles allaient mieux.
En principe, à partir du samedi 1er septembre, cinq néonicotinoïdes seront interdits en France. Mais la loi prévoit des dérogations possibles jusqu'en 2020. Et il risque d'y en avoir beaucoup, car les agriculteurs ont mis en garde le gouvernement.
C'est le même dilemme que pour le Glyphosate. Tant que les paysans n'ont pas de solution pour remplacer ces produits, il faut qu'ils puissent continuer à travailler avec.
Car leurs concurrents ailleurs dans le monde, eux, les utilisent. Si on les interdit trop vite, dit la FNSEA, les abeilles iront peut être un peu mieux, mais ce sont les agriculteurs qui vont disparaître.
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