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1979 : la prise d'otages de La Mecque

REPLAY - Jacques Pradel revient sur l'invasion et le siège de la grande mosquée Masjid Al-Haram en 1979, par des fondamentalistes islamiste, opposés à la famille royale Saoudienne

Des pèlerins musulmans devant la grande mosquée de La Mecque, le 13 octobre 2013.
Des pèlerins musulmans devant la grande mosquée de La Mecque, le 13 octobre 2013.
Crédit : AFP / Fayez Nureldine
1979 : la prise d'otages de La Mecque
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Laure Broulard & Jacques Pradel

Vous pouvez à tout moment soumettre une affaire à Jacques Pradel. Laissez votre message avec les principales informations nécessaires à l'équipe de l'émission pour programmer, peut-être prochainement, ce fait-divers dans L'Heure du Crime.

Jacques Pradel
Jacques Pradel
Crédit : Elodie Grégoire

L'édito de Jacques Pradel

Notre invité aujourd’hui : le fameux Capitaine Paul Barril, qui révèle dans un livre-choc, les dessous de quelques affaires sensibles, qui ont fait ces dernières années la Une de l’actualité…
Paul Barril, c’est le « super gendarme » co-fondateur de la cellule antiterroriste de l’Elysée avec Christian Prouteau. Il a également commandé le GIGN, le groupe d’élite de la gendarmerie nationale. 
Aujourd’hui, il est plutôt l’homme de la mauvaise réputation, toujours aux confins de la clandestinité et de la diplomatie parallèle. On parle de lui, au mieux comme d’une « barbouze », et au pire comme un malfaiteur en délicatesse avec la Justice.
Dans un livre qui vient de paraître, il revient sur les grands moments de sa carrière, comme la prise d’otage à la Mecque, en novembre 1979, où il est intervenu avec un commando du GIGN. Il revient également sur l’assassinat au Rwanda, en 1985 de la spécialiste mondiale des gorilles Diane Fossey, et surtout, il ouvre en détail le dossier du génocide Rwandais de 1994, dans lequel la France est toujours accusée de complicité par l’actuel chef d’Etat de ce pays.
Avec lui, nous revenons sur ces missions confidentielles et périlleuses qu’il a assurées ces trente dernières années

Un contexte tendu dans le monde musulman

La prise d'otage de La Mecque, le 20 novembre 1979, intervient dans un contexte très particulier pour le monde musulman. C'est la première fois que l'occident prendra peur devant une montée, selon les commentateurs de l'époque, d'une "fièvre islamique". L'ayatollah Khomeini est au pouvoir en Iran depuis la révolution islamique de 1979, qui a chassé le Chah d'Iran, amené au pouvoir et soutenu par les américains. Depuis, un bras de fer s'est installé entre la l'Iran et les USA... En effet, la première puissance mondiale a accepté d’accueillir le Chah sur son territoire, tandis que certains courants en Iran veulent qu'il soit condamné à mort... le 1er novembre 1979, l'ayatollah Khomeini entame une campagne anti-américaine, exhortant les musulmans du monde entier à se soulever contre les américains et Israël, les appelant "Le Grand Satan". Ainsi, des milliers d'Iraniens sortent dans la rue, et des étudiants prennent d'assaut l'ambassade américaine de Téhéran, retenant en otages ses occupants. Ainsi, lorsque l'on apprend qu'un groupe armé est entré dans la Mosquée de la Mecque, on pense tout de suite à des Chiites suivant les idées de Khomeini... Pourtant, ce sera bien plus compliqué que cela, et peu à peu on apprendra que les deux prises d'otages ne sont pas directement liées...

l'Ayatollah Khomeini
l'Ayatollah Khomeini
Crédit :

Mais très vite, le mot se répand dans le monde musulman : ce seraient les américains qui seraient à l'origine de la prise d'otage...Ainsi plusieurs manifestations anti-américaines se déroulent au Pakistant, où une ambassade est incendiée. 

Des assaillants difficile à identifier

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Finalement, les assaillants étaient des opposants à la famille royale Saoudienne : ils critiquaient la politique d'ouverture vers l'occident de l'Arabie Saoudite, et voulaient que l'un des leurs soit reconnu comme le nouveau messie de l'Islam. A leur tête se trouvait un ancien caporal de la garde nationale saoudienne, Juhaiman ibn Muhammad ibn Saif al Utaibi, un sunnite. 

Notre invité

Paul Barril , co fondateur de la cellule antiterroriste de l’Elysée, a également commandé le GIGN. Il conseille aujourd’hui de nombreux gouvernements et chefs d’Etat sur des questions de sécurité. Auteur du livre  Paroles d’honneur. La vérité sur les génocides au Rwanda  

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