15 ans après leur disparition, les vignettes vont être remises au goût du jour
Dans plusieurs grandes villes de France, la circulation sera bientôt conditionnée par l'achat de vignettes de couleurs.
En vigueur à partir du 1er juillet, les vignettes automobiles font leur grand retour, cette fois-ci pour signaler le taux de pollution des véhicules. Elles sont apparues à l'origine en 1956, et avaient pour objectif de financer un fond pour garantir un revenu minimum à toutes les personnes âgées de plus de 65 ans. Au fil des ans, elles ont perdu leur vocation première et étaient finalement devenues une taxe supplémentaire comme les autres avant de disparaître en 2001.
Désormais, elles réapparaissent sous la forme de pastilles de 6 différentes couleurs pour signaler 6 niveaux de pollution, la première étant réservée aux véhicules émettant le moins de rejets polluants, comme les véhicules électriques, au gaz, au GPL ou hybrides. La dernière vignette, toute grise, est faite pour les anciens diesels immatriculés entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2000.
Toute une partie du parc automobile n'aura pas droit à une pastille : tous les véhicules immatriculés avant 1997 n'auront plus le droit de rouler à Paris entre 8 et 20 heures les jours de semaine, zones à circulation restreinte oblige. Cela exclu notamment la toute première Twingo, ou encore la Peugeot 205. Les voitures de collection, elles, pourront tout de même bénéficier de dérogations.
Après la capitale, d'autres villes devraient aussi adopter les zones de circulation restreinte, comme Strasbourg et Grenoble. En cas de non respect de ces nouvelles règles, l'amende sera de 35€ dans un premier temps et les gendarmes et policiers pourraient faire preuve de clémence. En revanche, à partir du 1er janvier prochain, l'amende passera à 68€.
