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Le Bleuet de France (illustration).
Crédit : Amaury Cornu / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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"Cela m'attriste mais ne me surprend pas." Invité de RTL Midi, le général Elrick Irastorza, ancien chef d’état-major de l’armée de terre et responsable de 2014 à 2018 de la mission centenaire sur la Grande Guerre, n'est pas étonné que les jeunes de 2025 ne sachent pas tous à quoi correspondent les commémorations du 11 novembre. Selon lui, "c'est parfois enseigné de façon plus fugace" à l'école.
"Toute la France s'est impliquée dans l'épisode du centenaire [en 2018], car il y avait encore le grand-père dans le souvenir. C'était quelque chose de familial mais cela s'estompe au fil du temps", juge l'auteur de Les mythes de la Grande Guerre décryptés (aux éditions Pierre de Taillac).
"Il ne faut pas oublier que c'est la plus grande catastrophe humaine que nous ayons connu dans l'histoire de ce pays", ajoute-t-il, alors que le bilan fait état de 1,4 million de morts pour la France. Il ne faut pas oublier non plus que le 11 novembre n'est pas seulement le souvenir de l'armistice de la Première Guerre mondiale, mais bien aussi de "tous les morts pour la France", rappelle le militaire.
Pour le général Elrick Irastorza, il faut par désormais "travailler sur la mémoire pour imaginer comment on aurait pu éviter" un tel événement. La guerre de 14-18 "nous apprend qu'il faut anticiper ce type de catastrophe", en assurant la sécurité avec un effort de défense, estime-t-il.
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