L'Allemagne entame l'année avec très peu d'élan. La croissance 2018 aura été sa pire performance depuis cinq ans. La première puissance économique du continent, qui est aussi le premier exportateur du monde, paye la facture d'une croissance mondiale modérée, de tensions commerciales entre Washington et Pékin et des dérapages prévisibles du Brexit.
Si l'Allemagne continue de croître un tout petit peu c'est essentiellement grâce à la consommation des ménages et aux investissements publics. Ce sont des amortisseurs et non des accélérateurs Il est prématuré de dire que c'est la fin d'un cycle pour l'Allemagne.
Il s'agit pour le moment que d'un coup de mou : la demande intérieure ne faiblit pas, les salaires augmentent, le marché de l'emploi est sous tension et les finances publiques regorgent d'euros avec 60 milliards d'excédents l'an dernier. Un record depuis la réunification du pays en 1990.
De ce côté du Rhin, on peut considérer que nos amis allemands ont des problèmes de nantis. En réalité, il y a une trop forte dépendance à un seul secteur économique : l'automobile et il y a aussi un déficit de main-d'oeuvre qui devient préoccupant. Il y a un million de postes qui ne sont pas pourvus en Allemagne. Les infrastructures sont obsolètes, ce qui donne un paysage qui n'est pas très rassurant pour le long terme.
L'Allemagne est notre premier partenaire économique, sa bonne santé conditionne nécessairement celle de nos entreprises. Un premier signal a déjà franchi le Rhin : notre production industrielle en France a reculé de 1,5% en novembre.
Plus globalement c'est toute la zone euro qui est amoindrie. Les experts tablent sur un recul général de l'activité sur le vieux continent cette année. Petite consolation : l'inflation va rester très basse et le pouvoir d’achat devrait mécaniquement s'améliorer.
2018 année record pour les créations d’entreprises dans l’Hexagone : plus de 600.000 lancements. Le doublement des seuils pour les micro entrepreneurs explique ce dynamisme.
Mauvaise pioche pour BNP Paribas. La banque aurait perdu 80 millions d'euros sur les marchés américains selon Bloomberg.
05/20 à Nokia. Le finlandais va encore supprimer 460 postes en France. C’est son 3° plan de restructuration en 3 ans.
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