Braquage d'une bijouterie près des Champs-Élysées : le gang s'entraînait au bois de Vincennes
ENQUÊTE RTL - Les 8 braqueurs encagoulés et armés de haches qui avaient tenté de casser la porte d'une bijouterie des Champs-Élysées à coups de masse s'entraînaient au bois de Vincennes pour préparer leurs attaques.
Armés de machettes et de masses, ils n'avaient pas hésité à s'attaquer à des vitres blindées dans l'un des quartiers les plus surveillés de France. Rarissime, leur mode opératoire avait suscité l'étonnement. Il ne devait rien au hasard.
Les huit Roumains d'une vingtaine d'années arrêtés le 13 janvier en plein braquage d'une bijouterie à quelques mètres seulement des Champs-Élysées à Paris avaient mis sur pied une organisation paramilitaire au Bois de Vincennes. Le lieu choisi n'a rien d'exceptionnel. C'est déjà là que leurs prédécesseurs s'étaient installés dans la perspective de l'attaque d'un horloger de la Place Vendôme.
Mais cette fois, la brigade de répression du banditisme a mis au jour un bivouac beaucoup plus élaboré. Les huit suspects avaient installé des tentes presque invisibles à l’œil nu. Leurs installations de fortune méticuleusement recouvertes de feuilles et de branchages devenaient imperceptibles une fois la nuit tombée. L'objectif : se camoufler et échapper aux surveillances policières le temps de repérer leur cible.
La méthode en dit long sur la discipline de ces très jeunes braqueurs, aussi violents que kamikazes, dont le plus vieux est âgé d'à peine 22 ans.
À écouter
