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Covid-19 : le virus "peut survivre 28 jours sur des surfaces", selon une étude
Selon une étude australienne, dans un milieu frais et sombre, le coronavirus peut survivre jusqu'à 28 jours sur des surfaces.
Des passagers dans la ligne 13 du métro parisien, le 11 mai 2020 (illustration)
Crédit : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Une nouvelle étude révèle que le coronavirus pourrait être plus résistant que prévu. À l'origine de la pandémie de Covid-19, ce virus peut, dans un milieu frais et sombre, survivre jusqu'à 28 jours sur des surfaces telles que des téléphones et billets de banque, selon une étude de l'agence scientifique nationale australienne (CSIRO).
Les chercheurs du département de prévention des maladies au sein de la CSIRO ont constaté que plus les températures sont chaudes et plus le taux de survie du SARS-CoV-2 diminue. En revanche, à 20 degrés, le virus est "extrêmement résistant" sur des surfaces lisses, comme des écrans de téléphone. Il peut survivre 28 jours sur du verre, de l'acier et des billets en polymère. À 30 degrés, ce taux de survie tombe à 7 jours et à 40 degrés, il n'est plus que de 24 heures, selon l'étude.
Sur des surfaces poreuses comme le coton, le virus a survécu moins longtemps, jusqu'à 14 jours à la température la plus basse et moins de 16 heures à la plus haute.
Combien de temps le virus peut-il survivre ?
Crédit : CSIRO
Une quantité suffisante pour être infecté ?
Trevor Drew, directeur du centre australien de prévention des maladies, a expliqué sur la chaîne ABC, que les traces du SARS-CoV-2 retrouvées après 28 jours, "ne signifie pas que cette quantité de virus pourrait infecter quelqu'un". Cependant, si une personne "peu soigneuse avec ces matériaux les touchait, puis léchait vos mains ou touchait vos yeux ou votre nez, vous pourriez être infecté plus de deux semaines après leur contamination", a-t-il précisé.
Trevor Drew a également émis des réserves car cette étude a été menée avec des niveaux fixes de virus, correspondant probablement au pic d'une infection, sans compter l'exposition à une lumière ultraviolet pouvant rapidement altérer le virus, ou une hausse de l'humidité. Selon la CSIRO, le virus se propagerait essentiellement dans l'air mais d'autres recherches sont nécessaires pour mieux comprendre son mode de transmission par les surfaces.
