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Belgique : l'euthanasie bientôt étendue aux mineurs

Les députés belges ont débattu, ce mercredi, une dernière fois de la proposition controversée d'étendre l'euthanasie aux mineurs.

Les députés belges devraient adopé un texte ouvrant l'euthanise aux mineurs (illustration).
Crédit : MARTIN BUREAU / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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François Hollande et l'affaire Lambert ont relancé le débat sur l'euthanasie en France. Les députés belges eux examinent depuis près d'un an la question de l'euthanasie des mineurs. Lors des débats tenus dans une grande sérénité, les partisans de la mesure ont souligné un renforcement du droit des enfants. Les opposants ont eux dénoncé une décision "précipitée". Mais sauf énorme surprise, le texte devrait être définitivement adopté ce jeudi 13 février.

"Il n'est pas question d'imposer l'euthanasie à qui que ce soit, à aucun enfant, à aucune famille, mais de permettre le choix de l'enfant de ne pas s'éterniser dans la souffrance", a affirmé la députée socialiste Karine Lalieux. "Le droit d'aborder la vie et la mort ne peut être réservé aux adultes", a quant à lui estimé le député libéral Daniel Bacquelaine. Depuis 2002, l'euthanasie est autorisée en Belgique pour les adultes, "mais elle existe déjà pour les enfants déjà dans la pratique", a-t-il relevé.

73% des Belges favorables à l'idée

Malgré l'opposition de l’Église catholique et les divergences de vues dans le monde médical, le débat, ouvert depuis un an, s'est déroulé dans une grande sérénité. Selon un sondage paru en octobre, 73% des Belges sont favorables à la légalisation de l'euthanasie pour les mineurs.

Euthanasie : les légalisations et pratiques autorisées en Europe
Crédit : AFP

Les partisans du texte ont souligné les "conditions strictes" prévues par la loi : le mineur devra se "trouver dans une situation médicale sans issue entraînant le décès à brève échéance", être confronté à une "souffrance physique constante et insupportable qui ne peut être apaisée et qui résulte d'une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable".

Pas d'âge minimum imposé

Le a choisi de ne pas imposer d'âge minimum, contrairement aux Pays-Bas, où il est de 12 ans, pour lui préférer la notion de "capacité de discernement". Cette capacité de l'enfant à comprendre le "côté irréversible de la mort" sera estimée au cas par cas par l'équipe médicale et par un psychiatre ou un psychologue indépendant. Et les parents devront donner leur consentement.

"Un enfant de sept, huit ou neuf ans peut-il vraiment demander une euthanasie en toute autonomie?", s'est interrogée la députée chrétienne-démocrate Sonja Becq, dont le groupe votera contre la proposition. Elle a également dénoncé "les lacunes d'une loi" préparée "dans la précipitation" et qui, selon elle, ne précise pas suffisamment la notion de "capacité de discernement" ou ne prévoit pas le cas où les parents ne seraient pas d'accord entre eux.

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