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PSG-Barça : les 3 clefs de la démonstration parisienne

DÉCRYPTAGE - Choix payants d'Unai Emery, attaquants décisifs, justesse dans tous les compartiments du jeu : Paris a réalisé un match immense face au FC Barcelone en 8e de finale aller de la Ligue des champions (4-0).

Angel Di Maria a signé un doublé mardi 14 février 2017 au Parc des Princes
Crédit : Francois Mori/AP/SIPA
Grégory Fortune
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Le public du Parc des Princes n'en finit plus de chanter à la gloire de son Paris Saint-Germain. Ambitieux mais fébriles au coup d'envoi, à l'heure de se frotter de nouveau au trio Lionel Messi, Luis Suarez et Neymar, aux passes d'Andres Iniesta, sans leur capitaine Thiago Silva, les supporters parisiens ont finalement vécu une soirée de rêve et assisté à une démonstration comme jamais ils n'en avaient vue depuis le rachat par les Qataris en 2011.

Au sortir de ce match aller, Paris a un pied et quatre orteils en quart de finale, selon l'expression consacrée. Ce serait la cinquième année de suite. Surtout, enfin, le club de la capitale tient son match référence contre un très grand d'Europe. Mieux encore, une leçon de football. La preuve qu'il peut atteindre son objectif affiché, remporter à terme la plus prestigieuse des compétitions.

1. Emery, des choix payants

Si ce sont les joueurs qui sont sur le terrain, le mérite en revient bien sûr à Unai Emery. Critiqué au cours d'une première moitié de saison moins aboutie que la précédente, marquée par des défaites fâcheuses à Toulouse, Montpellier ou Guingamp, le technicien basque a certainement fait taire définitivement tous ses détracteurs. Et justifié le choix de ses dirigeants d'écarter Laurent Blanc à son profit.

Privé de Thiago Silva, l'ancien coach du FC Séville n'a pas hésité à donner sa confiance au jeune Presnel Kimpembe (21 ans) en défense centrale. Certains se demandent encore si Lionel Messi était vraiment sur la pelouse du Parc des Princes tant l'international espoirs français l'a éteint. Présent au duel, bon dans la relance, le Franco-Congolais pourrait même avoir gagné sa place de titulaire...

Non seulement Emery n'a pas cédé à la tentation de décaler Serge Aurier dans l'axe aux côtés de Marquinhos. Il a aussi préféré lancer Thomas Meunier d'entrée à droite de la défense à la place de l'Ivoirien. Passeur décisif sur le but d'Edinson Cavani, le 4e, le Belge a aussi contenu Neymar. Toujours concernant les latéraux, Emery aurait pu opter pour l'expérience de Maxwell à gauche. Layvin Kurzawa a été préféré au Brésilien, avec là encore la réussite, tant défensivement qu'offensivement.

2. Point de Cavani dépendance

Dernier choix fort du triple vainqueur de l'Europa League : la titularisation d'Angel Di Maria aux dépens de Lucas, qui n'a eu droit qu'à la dernière demi-heure. Revenu en grâce ses dernières semaines après une mise sur le banc pour laisser de la place à la recrue Julian Draxler, l'Argentin s'est montré phénoménal. D'un coup franc sur lequel le gardien barcelonais n'a pas bougé, l'Argentin plaçait Paris sur les bons rails (1-0, 18e). D'une splendide frappe du gauche enroulée pleine lucarne, il signait le troisième but peu après le retour des vestiaires (55e).

Entre temps, Draxler, après avoir donné le tournis à Roberto côté gauche, se montrait lui aussi décisif, à droite cette fois. Perte de balle de Messi pressé par Adrien Rabiot au milieu, décalage vers Marco Verratti, frappe croisée du droit imparable. Draxler justifie au plus haut niveau son recrutement. Il ne manquait alors plus qu'un but de l'attaquant numéro 1, Edinson Cavani. "El Matador", en pleine explosion depuis le départ de Zlatan Ibrahimovic - nullement regretté lors de ce 8e aller... - l'a inscrit, clôturant le festival parisien.

3. Justesse tactique et impact

Si Paris a réussi une telle performance, c'est aussi grâce à sa prestation collective. Pressing haut dans ses temps forts, bloc compact lorsque la domination catalane se fit plus intense, au cœur de la première période et en fin de match. Parfaite organisation tactique. Impact physique impressionnant. Et justesse technique à tout les étages, du gardien à l'avant-centre.

Déjà cités, défenseurs et attaquants ont su élevé leur niveau de jeu. Et que dire des trois milieux ? Adrien Rabiot a coupé un nombre incalculable de passes à plat en direction de la surface, Blaise Matuidi abattu un travail de l'ombre colossal, Marco Verratti donné le tempo. Avec les entrées réussies de Lucas, Christophe Nkunku (19 ans) et Javier Pastore en fin de match pour conserver le ballon, c'est aussi à 14 que Paris a réalisé l'exploit.

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