PSG-Ludogorets : pourquoi Paris ne doit pas se rater

ÉCLAIRAGE - Semaine capitale dans la saison du Paris Saint-Germain, d'abord en Ligue des champions mardi 6 décembre puis en Ligue 1 quatre jours plus tard contre Nice.

Le PSG avait souffert au match aller en Bulgarie le 28 septembre 2016

Crédit : Valentina Petrova/AP/SIPA

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Était-ce un simple accident, comme veulent le croire les joueurs ? Un passage à vide dû à l'accumulation des matches tous les trois jours en moyenne depuis le 19 novembre ? Aux titularisations du jeune Nkunku et du décevant Krychowiak au milieu ? Aux absences de Thiago Motta, Marco Verratti, Javier Pastore et Adrien Rabiot ? Au retour au 4-3-3 sans Ben Arfa au coup d'envoi ? Contre toute attente, le PSG a sombré à Montpellier, 15e au coup d'envoi, samedi 3 décembre. Trois jours plus tard, il n'a d'autre choix que de se reprendre. Pour deux raisons essentielles.

Sur le papier, recevoir les Bulgares de Ludogorets au Parc des Princes n'a rien d'effrayant. L'équipe d'Unai Emery, déjà qualifiée pour les 8es de finale de la Ligue des champions, peut se contenter d'un nul pour terminer en tête de son groupe si Arsenal en fait autant à Bâle. Et même s'incliner si les Suisses, à la lutte pour une place en Europa League, battent les Gunners. En pratique, Paris doit se méfier des Bulgares et compter sur sa seule performance.

Joueurs et dirigeants ne le savent que trop bien : finir 2e de sa poule s'avère rédhibitoire pour aller loin dans la compétition : un seul des dix vainqueurs est parvenu à aller au bout dans cette situation, l'Inter Milan de José Mourinho. Ils se souviennent aussi que fin septembre le PSG a été mené à Sofia avant de s'imposer (3-1). Que les Bulgares ont eu un penalty pour revenir à 2-2, repoussé par Areola. Qu'à domicile, Paris a longtemps été malmené par Bâle après avoir concédé le nul contre Arsenal.

Nice arrive lancé

Ce Paris Saint-Germain diffuse le sentiment de s’être affaibli depuis l'an passé et le départ, non compensé, de Zlatan Ibrahimovic. Le public ne s'y trompe pas : moins de 25.000 spectateurs pour Assister à la victoire contre Angers la semaine passée en championnat, des places à 26 euros encore en vente pour ce PSG-Ludogorets qui ne devrait pas faire le plein, même en Ligue des champions.

Rassurer après la claque, repartir de l'avant, renouer avec la confiance, si possible avec un match référence sur 90 minutes. Paris en a besoin. Car derrière, dimanche 11 décembre, il faudra se frotter à Nice. Euphorique contre Toulouse (3-0), le leader peut porter son avance à sept points sur le quadruple champion en titre en cas de succès dans la capitale. Les Belhanda, Dante, Seri, Pléa ou Cyprien devraient être ménagés cette semaine en Europa League, au contraire des cadres parisiens, doublement attendus au tournant.