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Ligue des champions : Lyon-Dinamo Zagreb, première européenne au Parc OL
PRÉSENTATION - La fameuse musique de la plus prestigieuse des Coupes d'Europe va enfin retentir mercredi 14 septembre (20h45) dans la nouvelle enceinte de l'Olympique Lyonnais.
Le nouveau stade de Lyon en mai 2016
Crédit : ALLILI/SIPA
Le public lyonnais l'attend avec impatience. Même s'il a déjà été joué un soir heureux de mai 2016 après un carton face à Monaco (6-1), l'hymne de la Ligue des champions va officiellement retentir au Parc OL, nom temporaire avant naming de l'enceinte flambant neuve de près de 60.000 places inaugurée le 9 janvier dernier. Il n'y a plus que quelques heures à attendre. Ce sera mercredi 14 septembre peu avant 20h45, à l'occasion de la réception des Croates du Dinamo Zagreb en ouverture de cette phase de poules 2016-2017 (dans un groupe H où figure aussi la Juventus Turin et le FC Séville).
L'an passé à pareille époque, Jean-Michel Aulas imaginait fortement accueillir la grande Coupe d'Europe dès février ou mars. L'OL venait d'hériter d'un groupe H sur le papier largement abordable avec les Belges de La Gantoise, les Russes du Zénith Saint-Pétersgourg et les Espagnols de Valence. Trois mois, quatre défaites, un nul et une seule victoire plus tard, le rêve de disputer les 8es de finale s'était envolé. Dernier, Lyon se voyait même privé de repêchage en Ligue Europa. Exit Hubert Fournier. Place à Bruno Génésio. Et à la reconquête de la 2e place en Ligue 1 afin de disputer, enfin, la Ligue des champions dans le nouvel écrin.
Du match inaugural face à Troyes (4-1) au bouquet final contre Monaco en passant par la victoire de prestige (2-1) sur un PSG quasiment déjà assuré du titre national fin février - première des deux défaites parisienne de la saison passée -, tout se passa à merveille à Décines. Bilan de ces cinq premiers mois : neuf succès, deux nuls, aucune défaite, trente buts marqués, huit encaissés. Aussi bien que le PSG en terme comptable. L’exercice 2016-2017 a débuté sur les mêmes bases, avec un 2-0 passé à Caen mi-août, doublé de Lacazette sur penalty.
Trois semaines et demi plus tard, le tableau s'est sérieusement assombri. À l'heure de se parer d'étoiles, le Parc OL n'est plus une forteresse imprenable. Bordeaux s'y est imposé 3-1 quatre jours avant la grand messe face au Dinamo et deux semaines après une claque reçue à Dijon (4-2). Plus grave sûrement, la nouvelle blessure musculaire d'Alexandre Lacazette, a priori sur la touche pour plusieurs semaines. Nabil Kékir, Christophe Jallet, Clément Grenier ou encore Mathieu Valbuena sont également forfaits.
Il y a tout de même une bonne nouvelle dans l'univers lyonnais : le champion de Croatie est également en plein doute après une défaite surprenante à domicile contre Osijek (1-0), la première dans son stade en championnat depuis plus de six ans. Et l'adversaire présumé le plus faible de l'OL dans ce groupe sera lui aussi amoindri, avec les absences probables de ses défenseurs Josip Pivaric et Alexandru Matel. Suffisant pour retrouver sourires et rêve de grandeur ?
