"Cela pourrait être la finale qui n'a jamais eu lieu". 17 mois après la demi-finale perdue de l'Euro 2016 face au futur vainqueur, le Portugal, le Pays de Galles défie la France vendredi 10 novembre à Saint-Denis en amical. Cette rencontre pourrait marquer la fin de l'aventure pour le sélectionneur Chris Coleman, en poste depuis 2012. "Si c'est mon dernier rassemblement, ce n'est pas le pire pour mettre un point final", a-t-il déclaré mercredi dernier.
Si le technicien âgé de 47 ans, courtisé par des clubs anglais, envisage de tourner la page, c'est que les Gallois n'iront pas en Russie l'été prochain. Battus à domicile par l'Irlande (0-1) lors de la dernière journée du groupe D des éliminatoires de la zone Europe, ils ne disputeront même pas les barrages. Dur à avaler après leur incroyable été français, ponctué d'une victoire de prestige sur la Belgique (3-1) en quart de finale.
Pour cette "finale" face au voisin irlandais, les "Dragons" n'ont pas pu compter sur leur meilleur joueur, Gareth Bale, en convalescence après un œdème sans déchirure au mollet gauche, contracté en Ligue des champions contre le Borussia Dortmund (3-1) le 26 septembre. Le public du Stade de France ne verra pas non plus l'attaquant du Real Madrid. Malgré cette absence de poids, le pays de Galles possède des ressources pour perturber les Bleus. Présentation d'un un trident offensif qui mélange technique, vitesse, puissance.
Après une saison 2016-2017 gâchée par les blessures, le milieu de 26 ans se rapproche de son meilleur niveau avec Arsenal depuis le début de saison. À nouveau créatif, le blond peroxydé totalise déjà trois buts et quatre passes décisives en Premier League. Coleman ne s'y trompe d'ailleurs pas en lui donnant beaucoup de libertés, histoire de profiter d'un talent dont l'effectif gallois manque.
Milieu central avec les "Gunners", il est quasiment un deuxième attaquant en sélection. Déchargé des taches défensives, un secteur dans lequel il excelle aussi, celui qui est considéré comme l'un des meilleurs milieux offensifs de Premier League est la pierre angulaire de l'équipe de Coleman.
Voilà l'espoir du football gallois, 18 ans depuis le 15 octobre. Le rapide attaquant d'1,75 m a réussi ses débuts en équipe nationale en septembre avec un but contre l'Autriche (1-0) puis une passe décisive lors d'un succès en Moldavie (2-0). "Ce jeune homme a un grand talent", assure Jürgen Klopp, son entraîneur à Liverpool. "Nous ne l'appelons pas le 'Prince de Galles' pour rien".
Considéré comme l'un des joueurs les plus prometteurs du centre de formation des "Reds", qu'il a rejoint à moins de 8 ans, Ben Woodburn vient de signer un contrat de cinq ans. En novembre 2016, il était devenu le plus jeune buteur de l'histoire du club en marquant, à tout juste 17 ans, en quarts de finale de la Coupe de la Ligue contre Leeds. Mieux que Michael Owen, Steven Gerrard ou Robbie Fowler.
Bon de la tête, épaules de déménageur, frappe de mule : Samuel Michael Vokes, 1,86 m sous la toise, est l'archétype de l'attaquant "made in England", où il est né et a grandi. Mais grâce à un grand-père gallois, il peut jouer pour les "Dragons" (52 sélections depuis 2008, 8 buts).
Certes, l'avant-centre de Burnley (28 ans), surprenant 7e du championnat anglais, ne marque pas beaucoup. Mais ses réalisations sont cruciales : doublé contre Chelsea et but de la victoire à Southampton le week-end dernier. Actif dans le jeu, toujours présent pour les tâches défensives, Vokes avait signé le troisième but face à la Belgique à l'Euro.
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