Euro 2016 : la pression monte avant France-Allemagne

Les Bleus affrontent l'Allemagne, en demi-finale de l'Euro 2016, ce jeudi 7 juillet, à Marseille. Un match vécu par certains comme une revanche à prendre sur le fameux épisode de "Séville 82". En attendant le début du match au stade Vélodrome, les Français passent une journée au calme, coupé de l'agitation des supporters survoltés.

Après quatre jours de repos, les joueurs français sont dans les starting-blocks et ont besoin de sérénité. Comme l'explique le capitaine Hugo Lloris, tous les esprits sont déjà concentrés sur ce match couperet : "Plus le temps avance et plus on se rapproche du match, et plus on se met un petit peu dans sa bulle perso (...) Ça reste forcément un grand match, il y a beaucoup d'excitation. Le plus important c'est lors de l’échauffement c'est ce qui permet d'évacuer tout ça et d'avoir les bonnes sensations." 
La France n'arrive pas à battre l'Allemagne depuis plus d'un demi-siècle et Didier Deschamps est conscient de ce défi : "On ne pourra pas changer l'histoire, mais on a une nouvelle page à écrire".

À écouter également dans ce journal

- Quel que soit le vainqueur ce soir, il rejoindre le Portugal en finale de l'Euro 2016 au stade de France, dimanche 10 juillet. Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers ont battu le Pays de Galles 2-0.

- Obsèques de Michel Rocard : une cérémonie est organisée ce matin au temple protestant de l'Étoile, à Paris. Elle sera suivie d'un hommage national aux Invalides, en présence de François Hollande, dans l'après-midi. Michel Rocard reposera en Corse avec une pierre tombale signée Pierre Soulages.

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- Sept ans après une série de suicide suspecte chez France Télécom, le parquet de Paris a rendu son avis. Après une longue enquête, il estime que l'entreprise et son ex-patron, Didier Lombard, ont mis en place une politique de déstabilisation des salariés. Voilà pourquoi le parquet demande le renvoi en procès pour harcèlement moral.

- Selon un sondage TNS Sofrès, 4 Français sur 10 sont favorables à la candidature de Paris pour les J.O.de 2024. En revanche, avec une dette de 13 milliards d'euros, Rome ne peut pas se payer le luxe d'accueillir la compétition et la nouvelle maire, Virginia Raggi, ne veut pas candidater.